Auberge du Levant

Bienvenue dans l'Auberge du Levant noble voyageur

Dès votre entrée, vous sentez une agréable chaleur vous pénétrez. Il y a plusieurs petites fenêtres dont les volets sont ouverts du matin au sor afin laisser passer la clairté du levé du soleil, la chaleur du soleil, la lumière des étoiles et la lumière de la lune.

Il y a plusieurs petites tables rondes recouvertent d'une nappe blanche fait à la main. Une chandelle y est disposé sur chacune d'elle. Curieusement, aucun foyer, aucun briquet n'est à votre disposition pour vous réchauffer ni pour allumer votre chandelle. Vous sentez une chaleur tout de même et la chandelle sur votre table s'allume immédiatement que les étoiles apparaissent.

Magie vous penserez-t-il? Biensûre, vous venez d'entrée dans la Cité magique de Phaëris et dans l'unique Auberge de cette cité enchantereste. Aucun objet dans cette cité n'échappe à la magie dans cet endroit.

Dans le fond de la salle, vous voyez le comptoir. C'est là ou vous allez trouvé Isowen la plupart du temps ou encore dans la cuisine entrain de préparer des petits plats délicieux. Jeune fille aux regards bleus d'azurd, au sourire franc et au long cheveux blond doré. Présentement, l'auberge est calme. Il s'y trouve les clients habituels. Le père de d'Iso est levé. Il y a un petit théâtre à droite du comptoir. A cette heure, il y a personne qui se donne en spectacle...

Isowen laissa son père pour s'occuper du client qui était à son comptoir. Avec un grand sourire, elle lui dit :

-Bonjour monsieur, vous allez bien. Certainnement, je vous le prépare.

La jeune aubergiste versa de l'eau fraîche dans un verre et le déposa sur le comptoir devant le client. Elle le regarda avec attention. Il semblait plutôt jeune. Il est rare qu'elle voyait des aussi beaux garçons. La plupart se tenait dans les quartiers riches.

Isowen s'y rendait rarement. Toutefois, une fois, elle avait croisé le roi. Il était magnifique leur monarque. Peut-être que les rois étaient tous aussi resplendissant, mais bon...

La jeune femme reporta son attention sur son client :

-Vous habitez ici depuis longtemps... Il me semble que c'est la première fois que je vous vois. Je n'oublierais pas un si beau visage croyez-moi.

Isowen termina sa phrase en lui faisant un clin d'oeil.

-Désirez-vous un petit encas. Nous avons de bons petits plats.

Iso plaça devant Zexion une carte du menu du jour. Sur celle-ci, il y avaient plusieurs mets de fruits frais, des soupes au légumes et repas plus consistants avec de la viande de boeuf, de poulet et d'agneaux qui naturellement coûtaient plus cher.

Pendant que Zexion regardait le menu, Isowen répondit à la demande de plusieurs clients. L'auberge commençait à se remplir doucement. Son père vint la rejoindre et lui glissa à l'oreille :

-Je crois que notre jeune client à fait son choix. Va le voir, je vais m'occuper de ses vieux monsieurs grincheux. De plus, il semble t'intéresser.

Iso rougit et fit une grimace à son père avec moquerie. Quelques clients qui venaient régulièrement et qui connaissaient la famille de la jeune femme depuis longtemps se mirent à rire.

Elle fit mine de les ignorer, arrangea sa coiffure et sa robe. Elle s'arrêta soudain.

*Qu'est-ce que je fais? Qui s'intéresserait d'une simple aubergiste sans un sous et ordinaire? En plus, elle le voyait pour la première fois.*

Quand elle eut fini de se sermonner, elle s'approcha du jeune homme. Celui-ci la regarda soudain. Leur regard resta river un instant et puis comme si rien ne s'était passé il reporta son attention sur la carte.

Isowen se surprit à le regarder un peu trop ouvertement. Elle cessa de le regarder et s'occupa de nettoyer le comptoir. Le jeune homme s'adressa à elle en lui disant sa commande et lui remit la carte.

Il la regarda à nouveau avec son regard intense et retourna s'asseoir à une table. Elle se tourna vers son père le visage rayonnant. Elle se souviendrait de cette journée.

-Je vais aller aider les cuisiniers. Je vais préparer moi-même la commande.

Puis le visage rayonnant, sifflottant joyeusement, elle disparut dans la cuisine. Elle revint quelques intants plutard avec la commande de Zexion à la main. Puis, elle se dirigea vers sa table et déposa l'assiette devant lui sur la table.

-Voilà monsieur, j'espère que vous aimerez c'est la spécialité de la maison.

Par contre, elle ne précisa pas, qu'elle l'avait fait elle-même. Le jeune homme semblait préocupé. Elle resta un moment pour le regarder et partit servir d'autres clients.

L'aubergiste un homme d'une cinquantaine d'années aux temples grisonnante et au cheveux noir court et aux yeux bleu d'acier s'approcha du jeune mage. Il avait des rides sous les yeux et le tin quelque peu bronzé par la chaleur de Phaëris.

Il regarda son client. Très beau jeune homme, sur de lui, distant et solitaire, comme les gens qu'il avait l'habitude de rencontrer. Le quinquagénaire regarda sa fille qui servait les clients avec son enthousiame coutumière. Il soupira. Depuis le départ de sa douce femme s'était sa petite Iso qui lui donnait du courage pour continuer à vivre et à entretenir son auberge. Il commençait à être lasse de son travail, sans sa douce moitié il trouvait les journées bien longue.

Sa fille ressemblait tant à sa mère. Elle représentait une douce brise rafraîchissante dans cette chaleur qui devenait de plus en plus souffoquante. L'homme reporta son attention sur Zexion, prit le couvert et le verre qui lui tendait et rengea le tout derrière le conmptoir.

D'un ton naturel et calme, il lui dit :

-Je vous l'offre monsieur. Inutile de faire cette tête, il m'arrive parfois de faire des petits cadeaux à mes clients. Dîtes-moi comment avez-vous trouvé la cuisine de ma fille? Avez-vous des choses à faire urgente, vous semblez préocuper? C'est dommage pour un être aussi jeune que vous. Vous devriez prendre le temps de vivre un peu, ça vous changerait. Je vous dis ça par pure politesse, croyez-moi. Je ne suis qu'un vieux radoteux d'augergiste après tout.

Il lui fit un clin d'oeil et attendit patiemment que son jeune client lui réponde en sifflotant.

L'aubergiste n'avait pas tout compris les paroles du jeune homme, mais il était certain d'une chose, qu'il allait revenir. Un petit sourire apparut sur son visage. Sa fille ne laissait personne indifférent.

Les fenêtres de l'auberge était toutes allumées. Afin de laisser entrée le peu d'air qu'il y avait. Il était tôt, mais il y avait déjà du monde. Sa fille vint le rejoindre. Elle s'épongeait le frond avec son tablier, apparremment épuissée. Elle s'assit lourdement sur un petit band qui se trouvait au comptoir. Elle soupira de soulagement. Puis, elle parcoura la salle d'un regard.

Elle ne le vit pas. Son père apperçut son manège et éclatta de rire. Intriguée Iso le regarda perplexe. Afin qu'elle ne se fâche pas après lui, il lui dit :

-Il est parti. Tu t'imaginais tout de même pas, qu'il allait passer la nuit ici. Il est tôt, soit patiente. Il m'a dit qu'il allait revenir.

Il en ajouta pas plus, car sa fille rougissait déjà jusqu'à la racine des cheveux. Il aimait bien la taquiner. Elle ressemblait tant à Isabelle, son épouse. Isowen lui dit finalement :

-Je vais aller préparer mon déjeuner. Je vais prendre ma pause ensuite tu pourras aller faire ta sieste. Je vais m'occuper du reste.

-D'accord ma chérie, va te reposer. En allant faire ma sieste, je vais vérifier si les chambreurs ont besoin de quelque chose.

Iso hocha la tête, trop fatigué pour protester. Elle aurait aimé être plus forte, pouvoir aider son père encore plus, mais son coprs protestait. Elle n'y pouvait rien. Il leur faudrait embaucher un autre employé, mais son père ne voulait pas. Il était orgueuilleux. Il ne cessait pas de lui répéter qu'il était encore en santé pour s'en occuper. Iso soupira. Le problème n'était pas là. Le problème était le salaire. Il n'avait pas les moyens d'engager quelqu'un.

La jeune femme se dirigea vers la cuisine. Elle se prépara quelques oeufs, graissa du pain, prit un morceau de fromage et se versa un verre de lait. Elle sortit des cuisine et se dirigea vers une petite table près d'une fenêtre ouverte. Elle déposa son fardeau sur la table et s'y assoit. Elle regarda dehors et ses pensées vagabondèrent...

L'aubergiste était très occupé. C'est qu'il y avait du monde ce matin. Comme si toute la cité de Phaëris s'était donné le mot pour venir tous en même temps. Il ne voulait pas déranger sa fille qui était en repos, mais il devait se l'avouer il en aurait grand besoin en ce moment.

La porte s'ouvrit à nouveau. Le père d'iso leva les yeux et fit un petit sourire. Notre jeune ami d'hier soir avait décidé de revenir fianlement. Il n'a pas attendu trop longtemps pour montrer sa petite frimousse. L'aubergiste s'approcha du jeune homme et lui dit d'un ton taquin :

-Tiens, tiens, vous revoilà, mon jeune ami... Vous désirez de la nourriture pour apporter. Il n'y a pas de problème. Attendez-moi je reviens dans une minute.

L'aubergiste disparut dans la cuisine et revint avec un grand sourire et dit à Zexion :

-Mes cuisiners s'ont entrain de tout vous préparer. Vous êtes pressé de quitter la ville à ce que je vois... Vous partez pour combien de jour en fait. Je vous le demande, car mes cuisiniers vont vous préparer des rations suffisantes pour durer jusqu'à votre retour à Phaëris.

Le père d'isowen remarqua le regard ciculaire du jeune garçon dans la salle. Il se pencha et lui dit :

-Si vous cherchez ma fille, elle est présentement à sa pause. Elle est assit au fond de la salle à votre droite, la petite table près de la fenêtre ouverte. La pauvre petite n'avait pas mangé depuis 5 heures ce matin. Allez la voir, avant de partir, je crois qu'elle serait très contente. Ne vous inquiètez pas pour vos rations, je vais aller vous voir quand le tout sera prêt.

Siyel traversait les rues tranquilles de Caliia en admirant la pureté du ciel.

*Un corbeau à Phaëris? Si c'est pas de la poisse, ça...*

D'un pas vif et un livre sous le bras, Siyel entra dans l'auberge. Il
n'avait refermé l'ouvrage qu'à regret, son estomac ayant finalement eut
gain de cause.

Il s'installa à une table libre, passa les doigts dans la chandelle
pour vérifier qu'elle ne brûlait pas vraiment et ne risquait pas
d'enflammer son ouvrage. Il grimaça, elle n'en était pas moins chaude.

Après avoir inspecté la nappe et s'être assuré de sa propreté, il
ouvrit son livre et reprit sa lecture. Mais, avant de se pencher sur
son livre, et de n'en plus ressortir, il aperçut Zexion le magicien du
palais manifestement en charmante compagnie.
Ne désirant pas mettre le magicien dans l'embarras, il disposa son
livre entre lui et la scène, prêt à lire une centaine de pages avant
que l'on vienne prendre sa commande.

A LA PETITE TABLE PRÈS DE LA FENÊTRE

Iso fut agréablement surprise de voir surgir devant elle le jeune homme d'hier soir. Elle se doutait que s'était son père qui l'avait aidé un peu, mais elle se plaindrait certainnement pas.

Silencieusement, il s'était assis devant elle. Elle en profita pendant quelques instants pour le regarder. Il était vraiment beau et mystérieux à la fois, mais si distant. Peu importe, elle le trouvait vraiment de son goût.

Finalement, le silence devenait embarassant. Elle lui dit d'une voix particulièrement douce :

-Je ne sais pas si c'est mon père qui vous envoie ou si c'est vous qui avez décidé de vous joindre à moi. Peu importe, je suis vraiment contente. Plusieurs femmes doivent vous l'avoir déjà dit, mais j e vous trouve très beau.

Elle avait poussé son assiette et le regardait avec admiration, presque avec adoration, je dois dire . Iso ajouta :

-Etes-vous magicien?

*Quelle question stupide*, se dit Iso intérieurement. Qui n'était pas magicien à Phaëris. Maintenant, qu'elle l'avait posé, ce n'était plus possible de l'effacer. Elle préférait lui poser des questions, même si elles étaient stupides. Elle aurait la chance de le garder un peu plus longtemps avec elle. Elle se sentait égoïste, mais elle n'y pouvait rien. Elle devait reconnaître que pour elle s'était le coup de foudre. Toutefois, s'il la repoussait, elle s'éloignerait.


A LA TABLE DE SIYEL

Un homme d'une cinquantaine d'année, au cheveux noir et aux temples blanchis par l'âge s'approcha de la table du bibliothécaire. Il portait un tablier blanc. Ses yeux bleux d'acier le regardait avec sympatie avec un sourire chaleureux. Il lui dit :

-Bonjour monsieur, que puis-je vous servir? Je peux vous laisser le menu afin que vous puissiez choisir. Vous ne seriez pas le blibliothécaire par hasard. Vous me dîtes si vous trouver que je suis trop bavard. Je suis vraiment content de voir un peu de jeunesse. Vous êtes le deuxième à venir me rendre visite depuis ce jeune homme.

Le père d'Iso montra du menton la petite table près de la fenêtre. Puis il lui tend la carte du menu en ajoutant :

-Voici la carte, jeune homme, quand vous aurez choisi n'hésiter pas à me faire signe. Je vais être à l'arrière du comptoir.

En ce qui concerne, le menu, l'auberge offre plusieurs mets variés. Il y a des plats de fruits, de la viande blanche ou rouge, des oeufs, des omelettes, des légumes, etc..

Siyel, qui depuis des années avait appris à tenir une conversation tout en lisant en même temps, eut le temps de lire encore deux pages après l'arrivée de l'aubergiste, et ayant brusquement conscience de l'impolitesse de la situation, il referma le livre aussitôt.

Ne vous inquiétez pas, votre établissement doit être bien réputé...

Il faillit ajouter : "pour que le magicien royal y vienne manger", mais s'il n'était là que pour conter fleurette à sa fille, il ne faisait peut-être pas honneur à sa table.

... pour que l'on en entende vanter la cuisine jusqu'aux portes de ma bibliothèque, continua-t-il sans s'être arrêté plus d'une ou deux secondes.

Il remercia l'homme et troqua momentanément son livre contre la carte de l'auberge, en songeant qu'il devrait cesser de lire en public au risque d'être reconnu partout où il mettait les pieds. Résolution qu'il ne tenait jamais, et de tte manière, s'il voulait cesser d'être reconnu, il faudrait également qu'il aille chez un coiffeur et se passe de ses lunettes, ce qui faisait trop de compromis à la fois...

Il rappela finalement l'aubergiste pour commander une omelette de haricots et une carafe d'eau.

TABLE DE SIYEL

L'aubergiste semblait vraiment apprécié les paroles du jeune bibliothécaire. L'homme était très content que son auberge est autant une si bonne réputation.

C'est avec un grand sourire qu'il retourna derrière son comptoir. Il eut le temps de répondre à quelques clients avant que le jeune homme lui fasse signe. Il retourna près du bibliothécaire :

-Vous avez choisi monsieur. Humm...une omelette, très bon choix. Vous ne serez pas déçu. Désirez vous une serviette de table pour protéger votre livre. Mon auberge n'est pas l'abri de la poussière malheureusement. Je sais que des livres c'est très fragile. Vous vous demandez sûrement pourquoi je sais tout ça hein... C'est ma femme qui était une adoratirice des livres. Je crois que ça aurait été une de vos plus fervente cliente.
Il lui fit un clin d'oeil et ajouta :

-Je vais aller faire préparer votre commande. Le tout sera prêt dans une dizaine de minute.

Puis il laissa le bibliothécaire à sa lecture. L'aubergiste partit porter la commande aux cuisiniers et alla répondre à un autre visiteur qui venait d'entrée...


ISOWEN ET ZEXION

Isowen partit d'un petit éclat de rire et dit à Zexion :

-Je dois dire qu'en effet ça se voit. Vous êtes distant, perdu dans vos pensées comme si vous seriez entrain de mémoriser un sort. Je ne pratique pas la magie, mais qui ne connais pas la magie ici. Par contre, vous savez ça me dérange pas.

Le mage semblait éviter de la regarder. Elle soupira. Puis il la regarda. Sa question la surprit, mais elle répondit en appuyant son menton sur la paume de sa main.

-Non, je ne suis jamais sorti d'ici. J'aide mon père. Tout seul, il n'y arriverait pas. Depuis la mort de ma mère, il a beaucoup vielli. Je l'aime beaucoup et je tiens sincèrement à l'aider. J'aime mon travail et vous aimez vous la magie?

Un cuisinier s'approche de la petite table et dépose devant Zezion un sac scellé en disant :

-Voila monsieur, votre commande est prête. Le patron vous demande 1 pièce d'or .

TABLE DE MANJI

Un homme aux cheveux noir, d'une cinquantaine d'année s'approche de la table. Il sourit et vous dit :

-Tiens, bonjour monsieur... Un nouveau visage, je suis bien heureux. Que puis-je faire pour vous aider? Désirez-vous manger ou préférez-vous vous reposer avant?

J'aimerais manger en effet et surement me reposer apres également.

*Tout en parlant il parcourait rapidement la carte à la recherche d'un plat qui pourrait finir par l'intérésser..N'arrivant pas à ce decider il fini par hausser les épaules.*

De la viande peu importe laquelle du moment que le prix en reste raisonnable. Et pour accompagner ca du sake s'il vosu plait.

*C'est cet instant que choisi Zexion pour venir regler l'aubergiste. Contrairement à la plupart des personne il se trouve suffisament pres pour entendre puisque le vieil homme en est toujour à prendre ca commande. Toutefis les dire du jeune homme ne l'intérèsse pas vraiment. La seul pensée qui le traversera d'ailleur est que ceux qui n'ont pas de faiblesse ne sont pas humains. Mais bon il ne sert à rien de s'immiscer dans les affaires de gens qu'il ne connait pas.*

Isowen resta bouche bée par l'attitude du magicien. Il venait sérieusement de l'ébranler et elle mit quelques minutes avant de réaliser qu'il était parti. Comme une automate, elle se leva de sa chaise, prit son assiette et alla parter le tout au cuisine.

En fait, il l'avait ignoré depuis le début. Elle soupira. Elle était vraiment naïve. Si les gens de l'extérieur étaiet aussi froid et distant que cet homme dont Iso ne connaissait pas le nom, elle ne désirait vraiment pas quitter l'auberge. Est-ce que c'était le fait qu'elle n'avait jamais voyagé qui l'avait fait fuire ainsi...

Elle était entrain de se poser des milliers de questions quand un cuisinier lui dit que le repas du bibliothécaire était prêt. Elle le prit et retourna dans la salle. Elle le chercha du regard. Il était facile à repérer. Isowen prit une grande respiration, afficha un de ses plus beaux sourires et se dirigea vers la table du jeune bibliothécaire.

Rendue à sa hauteur, Iso déposa le repas devant lui en disant :

-Voici votre commande monsieur, j'espère que vous aimerez. Si vous avez besoin d'autre chose n'hésiter pas à me faire signe.

La jeune aubergiste chercha son père du regard. Il était avait un autre client. C'était l'heure pour lui d'aller faire sa sieste. Sa pause avait été plus longue que prévue. Elle se dirigea vers le comptoir. Un jeune garçon vint la voir et lui dit qu'un corbeau avait laissé cette lettre pour elle. Isowen essuya ses mains sur son tablier et prit la lettre qu'il lui tentit. Pour le remercier, elle fouilla derrière son comptoir et trouva quelques friandises et lui donna en lui ébourrifant les cheveux.

Iso n'avait pas grand temps pour la lire en ce moment. Toutefois, elle avait réussi à lui faire oublier sa petite mésaventure de ce matin. Le papier était d'une très belle qualité, l'écriture était fine et soignée et un léger parfum s'en échappait. Elle serra l'enveloppe en dessous de son tablier. Pourquoi n'était-elle pas adresser à son père?

Pendant ce temps, le père d'isowen était en compagnie d'un jeune homme borgne. L'aubergiste vit que son client semblait fatigué. Il lui laissa regarder la carte patiemment. Ayant trouvé ce qu'il voulait il lui redonna le menu. L'aubergiste prit la commande en note. C'est à ce moment, que Zexion arriva. Il lui glissa dans les poches deux pièces d'or et quitta l'auberge en lui disant que la gentillesse était une faiblesse.

Le père Isowen dit tout à haute voix :

- Apparemment, ce monsieur n'avait pas aimé son repas gratuit d'hier.

Il reporta son attention sur son client et lui dit :

-D'accord monsieur, merci pour votre commande, elle va être prête dans environ 10 minutes.

Je vous remercie, répondit Siyel en émergeant de son ouvrage.

Il le referma et le rangea dans sa besace, qu'il puisse le salir était un affront impensable à ses propres principes.

Il l'observa un instant par dessus ses lunettes.

°Bizarre, elle a l'air contente qu'il soit parti...°

Et, vu qu'elle avait l'air charmante et de bonne humeur -ne l'oublions pas Siyel, ne voit guère plus loin que le bout de son nez, et ceci au sens propre, et c'est d'autant plus probant lorsqu'il a le nez plongé dans un livre-, il sortit de sa besace, un livre cramoisi aux bordures d'or, ainsi qu'une plume bleu et or, un petit pot d'encre, une feuille de parchemin, une feuille de buvard, le tout après avoir inspecté la propreté de la table.

Il déballa donc presque tout le contenu de son sac, qui n'avait rien à envier au sac à main de la pire des potiches, rappela Isowen et, avec un sourire poli, demanda :

Pourriez-vous je vous prie, m'écrire quelques mots sur cette feuille?

TABLE DE SIYEL

Isowen se dirigea vers le comptoir et chercha son père du regard quand elle croisa celui du jeune homme au lunette qui lu demanda de le rejoindre.

*Que me veut-il? Son repas n'est pas à son goût... J'espère qu'il n'a pas remarqué ma tristesse. Je l'avais pourtant bien caché.*

La jeune aubergiste revint sur ces pas, malgré l'inquiétude qu'elle ressentait. Elle s'approcha de la table de Siyel. Il avait ouvert un livre et lui demanda d'écrire quelques mots sur sa la page blanche.

*Pourquoi veut-il que j'écrives? Je ne connais pas grand chose à l'écriture, seulement le strique minimum. Je vais avoir l'air quoi devant cet homme dont l'intelligence ne devait pas être négligé.*

Prudente Iso lui posa la question :

-Pourquoi voulez-vous que j'écrive? Vous n'avez pas encore touché à votre repas. Est-ce que tout va bien?

TABLE DE MANJI

L'aubergiste fit mine de ne pas entendre la remarque ironique du jeune homme et partit travailler. Il revint dix minutes plus tard avec le repas du monsieur qu'il déposa devant lui sur la table avec un grand sourire. Il le regarda attentivement et lui dit :

-Je suis content vous n'avez pas eu à dévorer mes meubles. J'aurais été bien embêter. Si vous avez besoin de quoi que soit d'autre vous n'avez qu'à vous adresser à ma fille.

Il lui montra la jeune demoiselle à la chevelure blonde à la table voisine. Puis il ajouta :

-Je vous souhaite un beau séjour dans Caliia la capitale de Phaëris.

Devant la réticence apparente de la jeune femme, Siyel s'empressa de s'excuser et de s'expliquer :

Je ne voulais pas vous mettre dans l'embarras... Il se trouve simplement que je fais collection de graphies, et que d'une personne à l'autre elles varient même imperceptiblement...

Il ne préféra pas s'étendre sur le sujet, il s'avait d'expérience que passer pour un fou ne servait pas toujours sa cause, et il craignait d'ennuyer davantage une si charmante jeune femme.

Ne vous inquiétez pas, je me porte à merveille, et la preuve en est je ne vais pas tarder à faire un sort à cette omelette...

Mais à peine eut-il finit sa phrase que de sinistres craquements se firent entendre, à tel point qu'il craignit de voir le plafond s'effondrer.
Suivis aussitôt par des grondements ettouffés et des clameurs lointaines. Puis un silnce trop louche pour être apaisant.
Siyel salua poliment mais rapidement Isowen, reprit ses livres et son capharnaüm, et sortit en trombes voir ce qu'il pouvait bien se passer dans la cité...