Portes de la ville

Une unique porte de pierre rouge permet de pénétrer dans la cité. Bien qu'elle reste en général ouverte de jour comme de nuit, les étrangers qui y pénètrent sont assomés de questions, et entrer dans la cité peut se révéler plus coûteux que le voyage pour y parvenir.

*Les ombre s'allongent, la lumière baisse alors que l'horizon ce teinte de rouge annoncant la dispariton du soleil chasser par la lune. C'est à cet instant d'hésitation entre le slumière et les ténèbre qu'une vague silhouette ce porfil à la limite du champ de vision des garde en faction pres des portes de la capital. Rare sont les gens à ce risquer seul dans le desert, et encore plus rare ceux qui parviennent à en sortir. POurtant c'est d'un pas plutot leger que le borgne arrive au porte..Etrange personnage vêtu d'un kimono poussiéreux et avec pour seul bagage visible les deux sabre à son coté droit ainsi qu'un baluchon bien maigre qui devait contenir des vivre. Un bref instant il ralentit comme si la vue des gardes le faisait hésiter..Et pusi finalement non le voila à la porte pres à entrer pour la première fois dans la capital du pays. A ce qu'il parait les gardes sont méfiant ici..IL s'arrête donc pres d'eux..*

Je n'ai rien à déclarer si ce n'est que je voyage depuis plusieur jour et que je n'aspire qu'a un peu de repos dans un bon lit...Ca pose un problème?

*L'oeil unique se rive alors sur eux dans l'attente d'une réponse tandis qu'il tapotte le sol du out du pieds n'ayant guère envi de perdre son temps ici..*

Après quelques instants d'hésitation et de marmonnements inaudibles, les gardes hochèrent la tête en sa direction, et ouvrirent les lourdes portes.
Un homme seul dans le désert, ne pouvait qu'être un des leurs, la pénurie d'eau était un phénomène très peu connu aussi bien à Laÿna qu'à Hindell...
Ou du moins, s'il avait s'agit d'un étranger, il aurait eu l'air bien plus désséché...

*C'est quelque instant suffisent pourtant à lui mettre les nerfs. Mais bon le voila entrée. Avec un sourir parfaitement faux à l'intention des garde il erprend son chemin le regard en mouvement enregistrant le décor alentour jusqu'a ce qu'un gargouillement audible de lui seul ce face entendre. Une grimace tord ces lèvres tandis que d'une main il frotte son estomac.*

Je crois bien que je vien de trouver ma priorité...

*D'un coup d'épaule il replace la sangle de son baluchon et ce met en quète d'un endroit ou se restaurer*

(Zouu direction la place du marché.)

Le bombardement avait commencé. Une pluie de flèches et carreaux s'abattait sur les créneaux, abattant quiconque se mettait à découvert, et si les gardes de Phaëris ripostaient , ils étaient en large infériorité numérique. Bethingel restait sur ses gardes. Certes, l'attaque venait juste de débuter, mais le manque de réaction des mages de Phaëris était plus que suspecte. Telles des étoiles filantes, les carreaux de baliste, et les pierres des mangonneaux, onagres et trébuchets volaient vers les fortifications, perforant la pierre ou enflammant les chemins de ronde.

Soudain, il surprit au niveau des portes une lueur suivie d'une légère secousse qui fit trembler légèrement l'huis, bientôt deux, puis un homme en bure noire sortir de la citadelle, et se diriger vers l'armée.

Un sourire féroce effleura ses lèvres, ses longues canines semblant sortir savourer une chair fraïche et tendre.

-Messieurs, voici sans nul doute notre agent. Renforcez les tirs! Soyez bien attentifs aux mouvements de garde, je veux que nul d'entre eux ne puisse voir ce qui se passe jusqu'à ce que le mage soit en sécurité dans nos rangs. Envoyez cinq dizaines de Fidèles ( c'étaient les fantassins standards de l'armée Hindell) escorter notre agent! Maintenant que les portes sont ouvertes, que les mages qui y étaient associés s'attachent à protéger ce précieux auxiliaire!

Le Roi va mener la charge, que nos unités d'élite se chargent de sa protection! Le reste de l'armée doit s'engouffrer dans la cité, qu'une centaine de décapiteurs aillent avec leurs échelles retenir leurs gardes aux murailles, pour que nous puissons les prendre à revers sur leur propre terrain de défense!

Les Fidèles étaient armés de longues épées et piques, mais aussi de larges boucliers recouvrant aisémment tout leur corps. Les cinquante envoyés protéger Zexion se déployèrent en tortue sitôt ce dernier abrité. Leurs pavois se placèrent en un rempart de métal, ne laissant presque aucun interstice, et, assurés que le mage ne courait aucun risque, ils reculèrent posémment vers les lignes arrière. Ils faisaient l'objet de toute l'attention des gardes proches des portes, et les arbalétriers et balistaires Hindell le savaient pertinemment. Une fois la tortue formée, ils arrosèrent littéralement de projectiles enflammés les imprudents qui tentaient d'occire le traître.

Bethingel observait l'opération, attentif. Bien que tout se passait bien pour le moment, il demeurait nerveux: une partie non négligeale des engins de guerre n'étaient pas encore intervenus, et, escortés par des fidèles et quelques mages, les servants se tenaient prêts à repousser tout subterfuge magique.

Il fallait agir vite: ceux d'en face allaient bientôt réagir et depêcher leurs unités d'élite aux portes béantes. Si il y avait bien un endroit idéal pour tendre une embuscade, c'était celui-ci.

-Couvrez sa majesté! Que les mages assignés aux portes s'y rendent en premier, accompagnés par les unités d'élite, les ravageurs, et la motié des fidèles qui ne sont pas assignés à la protection de nos agents et machines. Que les décapiteurs qui n'ont pas été envoyés aux murs restent en réserve, ainsi que les fidèles qui restent inactifs, et les chevaliers.

Leurs chevaliers étaient certes les meilleurs de Vaelya, mais il demeurait qu'ils n'étaient pas faits pour des combats de rue. Il redoutait par ailleurs que la fine fleur des escadrons de Hindell soient bêtement écrasés par les mages de Phaëris qui se cachaient, il ne savait où...

-Et que les autres mages continuent de protéger nos troupes, enchanter nos armes et aveugler ceux d'en face!

Il vit la cinquantine se réfugier à la réserve, et le fameux agent chercher des yeux, essouflé, sans doute son nouveau supérieur hiérarchique. Bethingel descendit de sa monture, et ala à grands pas à sa rencontre.

-Connétable Bethingel, que la Lumière vous garde, messire. Je constate que vous manipulez aisémment les arcanes. Nous redoutons une intervention massive des sortilèges de vons..anciens confrères.

Il marqua une pause, jetant des regards alertes sur le champ de bataille.

-J'ai cru entendre que vous étiez l'Archimage de Phaëris? Dans ce cas, vous connaissez mieux que personne les sortilèges dont vos ex-amis sont capables. Quels sont-ils? Je solllicite votre savoir pour nous en préserver au mieux.

Un messager Aliagan ayant réussi à le retrouver (ahhhh la magie du gps de l'heroic fantasy *joke*), le roi lu une lettre et leva une main pour stoper net l'attaque d'Hindell


Que l'on fasse venir un drapeau blanc je dois parler avec le roi de Phaeriss....


*pensant alors: ah bon on veux jouer sur plusieur front l'ami, il faut faire attention de savoir gérer ce genre de probléme...*

Galopant d'un bout à l'autre du front, Bethingel observait le contact imminent des deux armées. Il se préparait à donner ses ordres à la moindre surprise, tout en jetant un regard vers Draggan, s'assurant que ce dernier ne risquait rien. Il vit alors, abasourdi, ce dernier lever une main, symbole de la cessation des combats. Il se rapprocha, inquiet et surpris, et entendit le Roi lancer:

Que l'on fasse venir un drapeau blanc je dois parler avec le roi de Phaeriss....

Bethingel était plus qu'interloqué, et aurait été jusqu'à parier que cela se voyait sur son visage d'habitude stoïque. Néanmoins, il fit passer l'ordre, et fit sonner les cors de trêve.

L'Armée de Hindell, sous son impulsion, s'était dotée de performants systèmes d'information par le biais de drapeaux, signaux, et musiques ayant chacune une signification bien précise.

Des dizaines de cors entonnèrent la même note interminable. Les soldts Hindell, soumis à un discipline de fer, comprirent aisémment le signal, et se retirèrent prudemment, tout en prenant garde à ce que les Phaëris aient bien compris le message.

Rapide et efficace, Bethingel se fit amener un drapeau blanc, et, secondé de sa garde personelle, galopa en direction des murailles.
Il brandit bien haut le drapeau blanc, et clama:

-Soldats de Phaëris, nous demandons une trêve. Sa Majesté Draggan souhaite s'entretenir avec le Roi Rakinn.

Tout en se demandant qu'est-ce que c'était que ce bordel...

Les mages et les soldat etait postaient ou Rakinn l'avais demander , Sovor lui entendit l'homme a cheval surpris il courut jusqu'a Rakinn qui lui avait fini de se recharger depuis le temps il etait en pleine forme magique.


Grand mage Rakinn un pour parler a etait demander par le roi de Hindell !
Rakinn vu supris lui aussi le clairvoyant ne l'etait pas tant. Il marcha jusqua aux rempart avec Sovor Rakinn se demandait pourquoi un pour parler avec les balistes aux pieds de Calli.

Sovor remet toi en place si ca degenere tien toi en au plan....

Sovor approuva puis partit ordre en bouche...Rakinn lui etait a la porte qui etait cassée il regarda les levier il n'etait pas reparable ...

J'accepte de parler avec Votre roi en terrain neutre seul a seul...

Bethingel vit le roi de Phaëris arriver aux portes jadis éclatantes, maintenant éclatées...il s'empêcha de sourire quand le roi mage jeta un regard blasé vers les leviers en piteux état. L'agent Zexion avait fait du beau travail...il entendit ensuite cet homme qui, s'il n'était pas impressionant d'emblée, dégageait une puissance magique qui incitait au respect.

-Je vais en aviser sa Majesté. Ces dispositions seront prises, sire.

Sur ce, il fit reculer son destrier, et s'inclina comme il sied à un roi, fut-il adversaire mortel, puis galopa vers les dunes où était postée l'armée Hindell. Se tenant droit, pour une fois, il salua Draggan en s'inclinant profondémment, incitant son destrier à en faire de même.

-Majesté, le Roi de Phaëris accepte la trêve que vous lui avez proposé. Il est disposé à vous parler en terrain neutre et seul à seul, selon ses propres termes.

Siyel s'avança en vue des portes du palais, où un bourdement de voix de craquements et un nuage de poussière et de sable rendait l'atmosphère pénible.

°Mais qu'est-ce qui se passe ici? C'est la guerre ou quoi?°

Un livre sous le bras, il chercha un mage qui aurait la complaisance de l'informer de ce qu'il se passait, mais alarmés, les gens couraient en tous sens, et tout ce qu'il comprit fut que Hindell devait être derrière ce remue-ménage. Il aperçut le roi, mais la situation paraissant grave, il préféra ne pas l'interpeler.

Les mages de guerre avaient conservé leurs forces afin de pouvoir user de toute la puissance magique qu'ils avaient stockée au bon endroit et au bon moment. En attendant, ils usaient de la magie ambiante pour éteindre les feux provoqués par l'armée ennemie, pour enchanter les épées des soldats partant en première ligne et pour créer des traceurs sur les projectiles des trébuchets, des mangonneaux, des onagres et des balistes afin de permettre aux artilleurs de rectifier aisément leurs tirs. Ils avaient aussi marqué les cibles ennemies et les soldats sur les remparts ne pouvaient sans doute réprimer un frisson de terreur quand un cercle jaune venait se tracer juste sur eux, indiquant sa cible à une pièce d'artillerie...

La division de génies avait bien avancé dans leur tunnel destiné à saper les murailles ennemies et ils pourraient être en mesure de faire s'effondrer les murs assez rapidement.
L'archimage Winkelried était satisfait de ce début de bataille. Ses magiciens n'avaient point eu besoin de déployer tout leur talent et aucune perte n'était à déplorer pour le moment. Il s'approcha du Connétable.

Connétable Bethingel, nos mages de guerre se tiennent prêts à faire voir la toute puissance de la Lumière à nos adversaires. Si Phaeris ne se rend pas, laissez moi dix minutes avant de faire pénétrer nos troupes dans la ville. Nous devrions pouvoir détruire presque toute résistance sur les remparts proches de la porte pour quelques instants.

Le calme persistait, le roi était sorti parlementer, disait-on et un accord avait été trouvé.

Voilà que le silence du désert reprenait ses droits sur la cité, agrémenté du brouhaha quotidien, d'abord craintif puis de plus en plus confiant.

Les jours de Caliia ne semblant plus comptés, Siyel se souvint bien vite qu'il avait l'estomac vide et qu'une omelette l'attendait à l'auberge il détala aussitôt..