Salle du trône

Il oublia trinir trop jeune pour parler de ce sujet...

Kahak etant malin il souria puis regarda le regent honnetement.

Vous etes un bon regent en effet je peux surement faire un relais ici avec un peu de temps et de l'aide je sais que je suis en surcis mais c'etait prevu ce qui gene ca c'est que la guerre que va mener Hindell sera a mon encontre et donc je serai obliger de defendre mon peuple si j'ai de l'aide en contre partie ensuite hindell hors et tout est plus facile et ainsi nous pourrons detruire le relais de meznyl cependant si je construit un relai ici le manque de magie sera encore plus visible....

Je vous laisse reflechir sachan t que si hindell est hors d'etat de nuire la properitée de nos peuple est aquise...

il laissa kahak a ses pensé Rakinn regarda partit la troupe de furieux en dehors de Arvensis

Rowane ne s'était pas attendu à ce que le régent lui parle. Elle pencha la tête de côté et sourit légèrement pour donner l'impression au duc qu'elle n'était pas indifférente à ce qu'il venait de lui dire.

Le ton du régent était peut-être apaisant, mais la toute nouvelle ambassadrice n'en avait que faire. Il aurait pu lui hurler dans les oreilles que l'indifférence profonde dans laquelle elle était tombée n'aurait pas changé.

Rakinn se téléporta au plus grand soulagement de la jeune femme. Elle pouvait enfin penser en toute liberté.

°Je n'ai que faire de vos petites manigances... Tout ce qui me préoccupe est le bien-être de mon royaume et le mien... Que ce soient les bottes des Hindells ou des Phaëris que nous devions lécher, le résultat est le même...°

Elle fit claquer ses talons et émit un petit bruit de gorge.

Rien régent... Juste le sentiment que la politesse est une denrée rare...

Elle n'avait pas à contredire le duc. Après tout, il savait mieux que tous ce qu'il fallait faire.

°Après tout, tant que ça ne m'empêche pas de vivre, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.°

Joyeusement aussi chaleureuse qu'un icerberg, elle lissa un pli imaginaire de sa robe. Elle faisait des efforts titanesques pour ne rien laisser deviner de ses sentiments. Ce qu'elle réussit assez bien. Après tout, cette situation la laissait de marbre, Phaëris et Hindell était tous les deux des royaumes très riches. Enfin, elle essayait de se persuader de ça.

Quel dommage que nos invités nous aient quittés avant le repas.

Savoir si Rowane était ironique ou non était impossible, même Rakinn n'aurait su le dire. Après tout, elle avait attendu ce moment toute sa vie et voilà comme il tounait.

Le régent ne dit rien à propos de la critique ouverte de la "politesse" dont faisait apparemment toujours preuve le roi Rakinn aussi bien pour ses arrivées que ses départs. En vérité, casser du sucre sur le dos d'un allié potentiel n'était pas des plus sages, Rowane pouvait le concevoir. Mais il n'empêchait que...

L'ambassadrice ne put s'empêcher d'afficher un large sourire lorsque le duc fit référence à la plus délicate des spécialité aliagane, le poison. Peut-être n'y faisait-il pas référence réellement, mais l'esprit constamment tourné vers la violence de la jeune femme le traduisait ainsi.

Nous ne pourrons avoir que de bonnes nouvelles. Aucun roi ne serait assez fou pour ne pas vouloir s'allier à nous. Aliagan est la puissance commerciale par excellence. Si notre royaume s'effondre, tous les royaumes feront de même.

C'était cette idée qui faisait tenir Rowane debout. Mais elle y croyait de moins en moins. Des doutes affreux la torturaient. Aliagan mal géré pourrait très bien s'écrouler comme un chateau de carte sans faire le moindre mal à ses voisins.

De plus, elle sentait très bien que ce "nous" était un terrible "je" ou un "nous" de majesté. La jeune femme n'avait eu qu'un rôle d'une microscopicité douloureuses dans toute cette histoire. Elle avait été comme un soufflé au chocolat. Elle avait gonflé avant de retomber aussi vite. Elle ne serait jamais une grande ambassadrice et jamais personne ne la respecterait en tant que telle. Elle n'était qu'une fille d'un clan assassin et le resterait toujours. C'était une messagère et une bonne messagère, rien de plus ni de moins.

Cette réalité lui arriva dessus comme une gigantesque et pénible claque.

Lorsque Kâhak parla de finir agréablement la journée, elle eut l'affreuse envie d'ouvrir une fenêtre et d'en sauter. Elle n'avait plus le coeur qu'à broyer du noir en ruminant son désespoir. Mais comme d'habitude, autant par politesse que par pur fierté, elle ne partagerait cela avec personne et personne ne serait jamais au courant.

Kâhak se tourna vers la sortie fit quelques pas vers cette dernière.

Je pense aussi que personne n’oserait s’en prendre a nous pour cette raison… mais nous ne sommes pas non plus hors de danger. Un roi qui n'y penserait pas pourrait s’en prendre à nous…

Kâhak s’arrêta, il se tourna vers Rowane. Contre toutes attentes, les négociations n’en avaient pas été, et la jeune femme n’avait rien pu dire ou faire.

°Pas très éloquent comme première fois en tant qu’ambassadrice… Mais au moins elle a su rester d’un calme exemplaire devant les attaques de cette fanatique d’Hindell… si l’Ambassadeur officiel d’Aliagan ne réapparaît pas…°

Sortant de ses pensées, Kâhak dit à Rowane.

Si vous ne faite rien se soir, je suis dans mes appartements.

Puis lui adressant un chaleureux sourire s’en retourna vers la sortit et fini par dire.

Espérons que la prochaine fois vous laisse l’occasion de me montrer vos véritables dons en tant qu’ambassadrice.

Kâhak ne se retourna pas et pris la direction de ces appartements.

Avec calme, Rowane suivit du regard le régent qui semblait s'apprêter à sortir de la salle du trône.

Le danger fait toujours parti de la vie des Aliagans. Nous naissons tous avec la crainte de nos voisins. Il ne faut pas oublier que nous partageons nos frontières avec trois grandes puissances. Je suis née dans une famille qui sait à quel point les autres peuvent être fourbes...

Après tout, si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, il n'y aurait plus d'assassins et des familles comme celle de Rowane n'aurait jamais pu subsister.

Lorsque le régent se tourna vers elle, elle leva le menton pour se grandir un peu plus. Ses longs cheveux blonds commençaient à redevenir aussi lisses qu'ils en avait l'habitude. Ses boucles défaites pendaient sur ses épaules pâles. Ses yeux noirs se fixèrent avec intensité dans ceux du duc.

°Oui, je le sais, pas la peine de me le rappeler. J'ai été d'une inutilité flagrante ! Une jolie plante verte aurait très bien pu tenir mon rôle...°

Elle soupira intérieurement tandis que ses pupilles se bordaient de rouge.

°"Je suis dans mes appartements" ? Mais qu'est-ce que cela pourrait bien me faire ? A moins que... Non, je sais que j'ai été d'une nullité affligeante, mais je ne me rattraperai pas de cette manière. Et pourquoi pas lui chanter une berceuse en le bordant pendant qu'on y est !°

Devant le peu d'autres indices sur comment prendre cette phrase, elle resta sur cette interprétation plus ou moins douteuse.

Kâhak lui sourit. Elle ne s'y attendait pas. Elle s'attendait plutôt à des reproches, mais là, rien.

°Tant mieux pour moi. Je n'aurais pas voulu être grondée comme un écolière par un homme plus jeune que moi.°

Elle ne répondit rien lorsque le régent l'encouragea. Elle n'avait rien à dire et prendre le risque d'être désagréable ne l'arrangerait pas. Elle se contenta de le regarder passer la porte avant de sortir elle-même de la pièce.

Avec une expression de respect qui pourrait passer pour fausse tant elle était ambiguë, Rowane se présenta devant le roi.

Les gardes l'avaient laissé passé avec assez de facilité (ils avaient peut-être pris l'habitude de la voir trainer dans le palais), mais leurs regards ne la quittaient pas. Ils craignaient pour la vie du jeune roi, l'ambassadrice pouvait comprendre cela.

°Tant de choses se sont déroulées en si peu de temps. Finalement, les rois meurent aussi facilement que les gueux. Rien ne les différencie des autres. Tous de la chair, des os et du sang. Rien de plus, rien de moins. Les titres ne servent qu'à masquer cette triste réalité. Mon titre se contente de masquer la mienne. Cela me rend heureuse, que demander de plus ?°

Elle s'inclina très profondément devant le jeune roi, cet enfant bâtard né d'un père étranger, puis le fixa avec une certaine douceur de ses grands yeux noirs.


Votre majesté est-elle au courant ? Me voici sous les ordres du merveilleux royaume d'Aliagan en tant qu'ambassadrice. Je viens me présenter à vous sous ce nouveau titre comme le veut la bienséance.

Son charme physique ne fonctionnerait pas sur Trinir. Il était trop jeune pour qu'elle le considère comme un bon parti potentiel. Non, avec lui, elle jouerait à la servante. Cela flatterait indubitablement ce jeune ego.

Adalith était, pour la première fois, entré dans la Citadelle sans trop de problèmes, le temps d’expliquer aux gardes qu’il était le magicien d’Aliagan…

Les hommes en armures scintillantes lui avaient ouvert les portes de cet imposant bâtiment à la majestueuse architecture et le jeune garçon s’était dirigé vers la salle du trône sous les regards méfiants des autres occupants de la Citadelle.

Arrivé devant les deux battants qui le séparaient de la salle du trône, Adalith respira profondément, l’anxiété le gagnait peu à peu.

* Pourquoi être si nerveux ? Le roi n’est qu’un enfant sans une once d’autorité… Essayons de faire tout de même bonne impression.*

Le magicien d’Aliagan entra dans la grande pièce et aperçut deux personnes : le jeune roi assis sur son trône et, à ses côtés, une jeune femme sublime.

Adalith s’avança vers eux et s’agenouilla devant le roi.

- Votre grandeur, je viens me présenter à vous en temps que nouveau magicien d’Aliagan.

Adalith se releva et se tourna vers la jeune fille. Il n’avait pas fait attention au premier coup d’œil mais cette mystérieuse femme était la protagoniste de sa vision, il l’avait enfin trouvée.

* Parfait, tout marche comme sur des roulettes…*

- Adalith Serenes, magicien d’Aliagan, enchanté de faire votre connaissance. A qui ai-je l’honneur ?

A peine Adalith eut fini sa phrase qu'un garde entra dans la salle du trône pour prévenir le mage:

- Monsieur Serenes, quelqu'un désire vous voir et nous a affirmé porter le même nom que vous, il vous attend dehors.

D'un signe de tête, Adalith signala au garde qu'il avait entendu sa nouvelle et celui-ci repartit comme il était venu.

- Mademoiselle, je serai bien impoli de vous abandonner ainsi sans vous laisser vous présenter, accompagnez moi jusqu'à cette fameuse personne si vous le voulez bien...

( J'ai fait ça pour qu'on puisse aller dans le topic créé par Faéranis ^^)

Avec le plus grand calme du monde, la jeune ambassadrice se détourna du roi pour observer le nouveau venu. Elle l'avait entendu arriver, les gardes parlaient trop fort à son goût, mais cela avait quelques avantages non négligeables.

L'homme avait l'air nerveux. Etait-ce la première fois qu'il pénétrait dans la salle du trône ou ce petit roi qu'était Trinir avait-il un minimum de charisme ? Tout du moins assez pour impressionner les nouveaux qui n'avaient pas encore fait leurs armes dans ce magnifique palais d'intrigants et de parasites qu'était devenu depuis un moment la citadelle.

°Ainsi donc voilà notre nouveau magicien. Puisse-t-il mener notre grande nation vers un avenir radieux. Peut-être même que nous y contribuerons ensemble.°

Mais elle finit par sentir que le roi n'avait rien à voir avec la nervosité de l'homme.

°Tant mieux, cela ne fait pas très bien de se sentir inférieur à un enfant même s'il s'agit d'un roi.°

Avec grâce, Rowane fit un pas de côté lorsque l'inconnu s'agenouilla. Puis, elle l'écouta. Sa voix lui plaisait.

°Beaucoup de mauvaises choses passent très bien par une belle voix. C'est un atout qui peut parfois sauver une vie.°

Lorsque le magicien se tourna vers elle, elle lui sourit mystérieusement. Elle n'avait pas l'intention de le charmer totalement, mais elle voulait tout de même être proche de celui qui allait siéger au conseil avec elle.

De nouveau, la voix du magicien s'éleva dans l'air frais de la salle du trône.

°Adalith Serenes. Ce prénom ne me dit rien, mais j'ignore beaucoup de choses sur la magie. Par contre le nom me dit vaguement quelque chose. Mon père a-t-il eu un contrat à ce nom ? Peut-être bien...°

La blonde n'eut pas le temps de lui répondre ni même de lui tendre la main. En effet, un garde fit irruption, comme par magie.

°Que cela est désagréable. Il faudrait faire couper la langue de ceux qui osent interrompre de si charmantes présentations.°

Avec froideur, elle observa le malheur garde jusqu'à ce qu'il eut quitté la salle du trône. Les beaux yeux noirs de la jeunes femmes avaient des reflets glacials, ce qui était tout en contradiction avec son magnifique sourire.

Oui, il serait bien triste de nous quitter si tôt. Surtout que vous ne savez même pas encore mon nom. Ce serait avec un ravissement sans nom que je vous accompagnerai. Allons donc voir cette personne. Après tout, je suis ambassadrice d'Aliagan, mon travail est d'accueillir cette personne.

Avec grâce, elle s'inclina de nouveau devant le roi.

Si votre majesté veut bien nous excuser, notre devoir nous appelle. Nous travaillons pour le plus grand bien d'Aliagan et de ses habitants.

Sur ce, elle tourna les talons, fit face à Adalith et l'invita à sortir de la pièce avec elle.