La nuit au camps retranché d'hindell

Bien.

Dit elle et reculant dans un coin sombre de la tente en attendant qu'ils aient fini.
Elle regardait la scène avec dégoût.
Lorsque quelques minutes plus tard cet Infidèle associa le Digne non de Hindell à celui de son bâtard de peuple elle fut submergée par un accès de rage.
Elle brandit son épée vers lui sans pouvoir se contenir lorsqu'il parla d'elle, le tenant en respect sa lame pointée sur lui.
Sa respiration s'était accélérée sous le coup de la colère, mais un sourire effrayant étira ses lèvres lorsqu'elle entendit les mots de son Roi.
Alors d'un geste souple elle fit voler sa lame dans les airs et trancha la gorge du Roi Infidèle.

Et sûrement pas toi.

Dit elle le visage souillé de sang impur.

L'archimage prit la bouteille et la rangea soigneusement pour pouvoir la détruire plus tard à sa guise.

Je lui transmettrai vos félicitations, votre Majesté Impériale, il sera très honoré... Et si je puis me permettre, j'aimerais vous conseiller de ne surtout pas faire disparaître le corps de l'ex Roi de Phaeris. Il faut impérativement que ses sujets puissent voir son cadavre sinon ils ne nous croirons pas lorsque nous annoncerons sa mort. Il faut maquiller la plaie à la gorge ou donner une histoire de trahison... Une tentative de meurtre sur votre impériale personne, par exemple. Il serait bon aussi d'investir la cité avant qu'ils ne comprennent qu'il leur faut un successeur afin qu'ils ne puissent s'organiser et que le désespoir les fasse accepter notre victoire.

Je ne sais pas si la nouvelle de la trahison de messire Zexion est connue mais si elle ne l'est guère, il pourra peut être se poser en autorité temporaire après la mort du Roi Rakinn, ce qui lui permettra de nous ouvrir les portes... Encore une fois.
Il serait bon aussi de promettre à ceux qui se rendent que leurs vies seront préservées mmm... Disons même s'ils ne se convertissent pas à la Lumière. Sinon ils se révolteront. Ils y viendront petit à petit de toute façon. Montrons de la fermeté contre les rebelles et de la clémence pour ceux qui se rendent à l'autorité de Hindell.

L'Archimage demanda à un page d'aller chercher dans ses affaires le matériel requis pour neutraliser le poison. Lorinn tourna ses yeux gris vers la jeune soldate qui avait occis le Roi phaerien.

Joli mouvement, sous sergent. Vous avez été prompt à exécuter les ordres de votre empereur.

Le page revint avec du matériel et un étui à message scellé qu'il donna à l'Archimage. Celui-ci versa soigneusement un produit dans la bouteille, mélangea en prenant garde de n'en point faire échapper une goutte puis confia la bouteille au page avec pour mission de la déverser dans le sable à l'écart du campement où la boisson neutralisée disparaîtrait, absorbée par le désert toujours assoiffé. Lorinn descella alors le message et le lu. Chose peu commune vu la situation, il se mit à sourire et on le sentait retenir un rire. Tout doucement, il murmura :

Ce bon vieux Alcynoos, il ne changera jamais...

Regardant alors la troupes dans sa tente.

Zexion, vous réunirait les dignitaire de phaeriss, qu'il assiste et accepte ce changement de pouvoir, aidez vous du diplomate, aprés tout c'est son role d'éviter les crise.

Dés que cela est fait Béthingel, vous commencerez l'incorporation de l'armée de phaeriss, avec toute les code etc.

Vous, Lorinn, vous vous occuperez de l'artefact, aidé de vos assistant et de quelque mages de phaeriss avec qui vous vous sentez confiant.

Et faites moi venir un messager, je veux envoyer un message à tout les royaume, Phaeriss est devenu une province de l'empire d'Hindell l' infinie.



Regardant chacun des membres de l'assemblée, il regarda ensuite Lorena

Quand à vous Sous-sergent vous restez avec moi, pour haut fait durant l'action décisive dans la guerre contre phaeriss, je dois vous donner une récompense, mais nous en parlerons dés que tout le monde sera sorti.

Elle replaça son épée dans son dos puis d'un revers de la main distrait Lorena essuya succinctement le sang perlant sur son visage, en tout état de cause elle l'étala plus qu'autre chose mais cela ne sembla pas la déranger outre mesure, avait elle seulement conscience de l'inutilité de son geste?...
Elle regarda le corps étendu à ses pieds avec mépris puis leva ses yeux sombres vers Draggan qui le premier avait parlé puis vers Lorinn qui s'exprimait à son tour, car bien que ne connaissant pas l'individu, elle connaissait désormais le nom, et salua intérieurement ses actes.

° Ainsi donc c'est lui nôtre archimage, hum sage homme de toute évidence.... Oui mieux vau ne pas faire disparaître ce... Cette chose immonde qui gît à mes pieds...
Haha maquiller tout ceci pour qu'on pense à une attaque de sa part... Fin, très fin. Ce peuple infidèle n'ara d'autre choix que de reconnaître la suprématie de la Lumière sans quoi nous les tuerons tous... Comment mais que dit il?! Préserver les vies de ceux qui ne se convertissent pas! Traîtrise! Infamie! Il n'y pense pas!!!!! Que la clémente et généreuse Lumière éclaire les bien heureux raisonnables de son infinie sagesse et de son éternelle bienveillance mais qu'elle guide les lames du grand peuple Hindell pour pourfendre les insoumis! °

Les traits de Lorena s'étaient assombris, elle avait serré les poings, et la passion bouillonnante qui animait ses pensées transparaissait sur son visage ensanglanté lui donnant un air de démente.
Mais elle fût tirée de ses pensées comme Lorinn s'adressait à elle. Lorena remercia son compliment par un maladroit signe de tête accompagné d'une tentative de sourire, qui ressemblait certes plus à une grimasse, un peu prise au dépourvu...
Elle s'écarta pour laisser passer Bethinguel qu'elle salua respectueusement.
Puis se tourna vers nôtre grand Empereur à tous et acquiesça lorsqu'il s'adressa à elle.
Lorena salua enfin le dénommé Zexion lorsqu'il passa devant elle pour sortir de la tente à son tour et le silence s’installa quelques instants.
Elle ne le rompit pas.

Bien, votre Majesté Impériale. Dès que la ville sera investie, je me mettrai à sa recherche. Je vis de ce pas réunir une équipe de mes mages les plus brillants afin qu'ils soient prêts à examiner cet engin. Si vous n'avez plus besoin de moi, votre Majesté Impériale, je vais me retirer pour préparer mes hommes.


L'Archimage s'inclina à nouveau devant son Empereur puis quand il obtint son congé, il se retira ( HRP : donc draggan si tu n'as plus besoin de moi, tu peux enchaîner en disant que je suis partis ^^ ). Lorinn avait un grand nombre de choses à faire. Informer ses mages de la situation présente, les répartir dans les divers corps d'armée d'occupation, préparer l'équipe pour examiner l'artefact et enfin répondre à son vieil ami Alcynoos. S'il demandait la dangerosité de toucher le nez d'une magicienne, cela devenait alors une question de vie ou de mort et s'il avait vendu son épée de plus, voilà qui le laissait sans défenses... De plus une bonne paire de bottes argentées... Peut être magiques... Voilà qui était intéressant.
Pour ce qui était de recommander un guerrier ou une guerrière... Il faudrait non seulement quelqu'un de plutôt doué mais aussi de mignon et pas trop prude, connaissant les moeurs d'Alcynoos. Et enfin... Par la Lumière ! Le rejoindre à Phaeris ? En pleine guerre ? Voilà qui risquait de compliquer les choses... Devait-il informer son Empereur de la venue du Duc de Meznyl au risque de faire tomber son ami dans un piège possiblement mortel ? Mais en même temps l'Empereur ne voulait-il pas que tous les royaumes sachent que Phaeris était désormais province de Hindell ? Non, ce ne serait sans doute pas une trahison que de ne pas en informer son Empereur.

L'Archimage roula soigneusement le parchemin puis plaça sa main au dessus.

CrYOgaEIniA SecrEtO ProteCtI

Un rouleau de glace se forma autour du parchemin, refermant son emprise glacée sur le papier, le protégeant de toute intrusion dans les secrets de l'archimage. En effet, il était impossible de faire fondre ou de détruire la glace sans détruire le parchemin par la même occasion. Si l'on tentait de chauffer le rouleau de glace, celui-ci puisait de l'énergie dans le sortilège pour se refroidir et s'il n'avait plus d'énergie, le rouleau se briserait en morceaux, détruisant le parchemin. Seul le mot de pouvoir approprié pourrait desceller le message d'Alcynoos.

Lorinn rejoignis son état major et donna ses instructions.

[color=red]Maugrim avait appris la nouvelle de la mort du Roi...quels horribles personnages! Mais la fin justifie les moyens, comme il dit toujours.
Il avait revêtu une tunique noire, serrée à la taille, des bottes fines et montantes noires, ainsi que sa lourde cape qui le protégeait de la lumière ardente du soleil.
Sortant de la ville à vive allure, monté sur un cheval blanc, le jeune érudit parti au galop vers le camp d'Hindell, juste avant qu'ils partent pour Aliagan.
Là, il fut arrêté par les soldats.

Les gens d'Hindell lui semblaient loin de l'intelligence commune de Phaëris et Meznyl et il ne put réprimer un regard méprisant que ne remarquèrent pas les soldats.

-Je suis Maugrim Galaad, Mage, et je viens voir le Roi.

Lorinn terminait de donner ses instructions aux mages de guerre quand un messager entra dans la tente.

Ah, Archimage je vous trouve. Un mage de Phaeris demande à voir notre Empereur et je ne parvenais pas à trouver le connétable... Pouvez vous vous charger de cela ? S'il s'agit d'un mage, vous êtes sans doute qualifié pour...

Bien, le connétable est occupé à finaliser l'occupation de Phaeris. Et comme il s'agit d'un mage, je suppose donc que cela peut être de mon ressort. Merci.
Messieurs, vous savez ce que vous avez à faire. Bonne chance à vous, mages de guerre de Hindell et gloire à la Lumière !

L'Archimage sortit de sa tente et se rendit à l'entrée du camps où le mage de Phaeris avait été stoppé en attendant les ordres des supérieurs.

Mage Galaad ? Je vous souhaite la bénédiction de la Lumière, puisse-t-elle accorder sa grâce aux habitants de Phaeris. Je suis l'Archimage Lorinn Winkelried de Wessindel. L'on m'apprend que vous désirez voir l'Empereur ? Pour quel motif voudriez vous être introduit en Son Auguste Présence ?

Bien, je vais faire transmettre votre demande d'audience à l'Empereur.

Lorinn confia à un soldat de garde le soin d'aller demander à l'Empereur Draggan Feudragon s'il était disposé à recevoir un mage de Phaeris qui se proposait d'aider Hindell à gérer sa nouvelle province.

En attendant de recevoir une réponse, permettez moi donc de vous inviter sous ma tente personnelle, vous y serez protégé des coups de soleil et je pourrai vous offrir quelque rafraîchissement. J'ai quelques bouteilles de vin de Wessindel et il doit même me rester un vin de Phaeris si vous préférez.

Dites moi donc mage Galaad, j'ai entendu parler d'un artefact magique qui siègerait au palais royal de Phaeris, du genre qui serait capable d'aspirer la magie. Si vous me donnez des renseignements dessus, je suis certain que votre situation dans la province de Phaeris en sera d'autant plus élevée.

Entre nous, je puis vous assurer pareillement que si vous vous convertissez à la Sainte Lumière vous pourrez obtenir plus de pouvoir et de richesses qu'en la reniant. Voyez, Elle nous a accordé ici une victoire rapide et totale, quant au Roi Rakinn, son hérésie l'a conduit a tenter d'assassiner lâchement notre Respecté Empereur et il en est mort comme de juste. Si vous désirez vous familiariser avec le culte de la Divine Lumière, je pourrai sans doute vous procurer un ou deux ouvrages sur le sujet. Vous y trouverez toutes les révélations nécessaires pour comprendre où doit se trouver la vraie Foi.

La nuit commençait à tomber alors que son entrevue avec le Roi touchait à sa fin.

Merci Sire. Je vais faire des rondes autour de vôtre tente, il ne serait pas étonnant que l'on cherche à vous tuer durant vôtre sommeil. Je veillerai à ce que cela ne se produise pas. Reposez vous Majesté, vous savez où me trouver si vous avez besoin.

Lorena posa un genou à terre, inclina la tête respectueusement puis se releva et sortit de la tente, laissant le Roi seul.
Elle regarda le ciel et bien que la nuit commençait à tomber, celui ci était clair mais la chaleur du jour laissait déjà la place aux bourrasques glacées qui caractérisent les nuits dans le désert. Elle frissonna et d'un pas vif Lorena entama sa ronde aux alentours de la tente Royale.

Les deux magiciens arrivèrent devant la tente de l'Archimage quand des cris d'alarmes retentirent. Un guerrier suicidaire semblait vouloir se frayer un chemin à travers l'armée de Hindell pour attenter à la vie de l'Empereur. Lorinn se tourna vers Maugrim.

Mage Galaad, si vous avez l'intention de travailler pour le bien de Phaeris en aidant au transfert de pouvoir pacifique vers les autorités impériales, voici une chance de vous illustrer. Pourriez vous arrêter ce fou qui ose attaquer nos troupes ? Cela montrerait que vous avez une certaine loyauté envers nous. Epargnez sa vie si vous le pouvez, et sinon ce n'est pas grave, tuez le.

Cet imbécile n'a pas compris que la guerre est déjà finie.

L'Archimage surveillait attentivement le mage de Phaeris, guettant tout signe de traîtrise et prêt à le maîtriser si cela devenait nécessaire. Autour de la tente de l'Archimage se trouvaient concentrés les mages de guerre de Hindell, prêts à répondre à l'appel de leur maître en cas de besoin.

Un moment plus tard Lorena entendit le bruit de lames qui s'entrechoquaient un peu plus loin, étant donné où elle se trouvait rien n'aurait pu sembler plus normal si ce n'est que les soldats s'entraînaient rarement la nuit et qui plus est cela ne déclanchait en général pas de tels hurlements.
Des intrus s’étaient probablement introduits dans le camp, et à en juger par les cris de plus en plus proches ils se dirigeaient dans sa direction. Sûrement en avaient ils après Dragan. N'attendant pas qu'ils arrivent jusque là elle courut voir ce qui ce passait.
Quelle ne fût pas sa surprise, lorsque, arrivée sur place elle constata que c'était non pas plusieurs, mais un seul et unique trublion qui provoquait un tel désordre.
Comment les guerriers de la fière armée d'Hindell n'avaient ils pas encore réussi à l'arrêter!!! C'était impensable, et Lorena laissa la colère l'envahir.
Et sa voix forte et claire tonna dans la nuit.

Ca suffit, reculez tous bande d'incapables! Je vais m'en occuper puisque vous n'êtes bons à rien!

L'agitation laissa place au silence, tous s'étaient arrêtés, même l'inconnu, et tous s'étaient tournés vers elle.
Elle s'avança vers l'homme aux deux Katanas, s'arma de son éternelle épée à deux mains et la pointa vers lui. Les soldats s'étaient reculés, lui laissant le champ libre.

En garde infidèle! Que la Lumière guide ma lame et que cette heure soit ta dernière.

Puis elle murmura pour elle même.

Honneur et bravoure, défends ton Roi avec courage.

Etant donné que l'armée Hindell investissait Callia, il était normal que Bethingel, en tant que Connétable, s'y rende en personne; d'autant plus que l'Ambassadrice étant rentrée à Hindell, l'Empereur occupé à d'autres sujets, et l'Archimage devant réunir un groupe de ses confrères afin d'étudier les artefacts de la Cité des Mages, il falllait bien quelqu'un parmi le Conseil qui apparaisse aux yeux du peuple vassalisé. Occuper une cité de cette envergure prenait du temps, non seulement l'installation des troupes, mais aussi la loi martiale, les rappels disciplinaires, le contact des troupes avec la population, et les annonces publiques, faisaient que le travail était à peine terminé que la nuit tombait déjà.

Comme à son habitude, Bethingel errait avant de se coucher, et il avait manifesté l'envie d'observer le désert depuis les murailles de Calia. Marchant lentement, s'arrêtant de temps à autres quelques minutes, suivi de ses deux soldats d'élite, il appréciait combien le pays était froid le soir. Et, les feux des camps alentours, humanisant le désert, donnaient à la scène un certain charme.

-Messire, il va falloir songer à rentrer, il fait nuit noire et les vents des sables sont réputés pour leur violence.
-Oui, on ne vas pas tarder à y aller...

Il demeura quelques instants à contempler le paysage, perdu dans ses pensées, puis fit signe qu'il rentrait au donjon.

-La chambre du roi est-elle enfin prête?
-Sa Majesté arrive cette nuit?
-Non, mais j'aime à savoir que quand elle arrivera, ce castel sera disposé depuis la veille à l'accueillir comme il sied à un Empereur. Quelqu'un me fait penser à interroger le chambellan une fois rentrés...

Le groupe allait descendre les escaliers, traverser la cour devant laquelle une centaine de Fidèles s'était installée, gardant les portes défoncées, et monter les chevaux garés non loin, quand de vagues cris d'alarme retentirent depuis le camp.

-Messire, entendez...
-Quoi? Demanda Bethingel en baïllant. Qu'est-ce qui se passe, c'est quoi ce souk? La guerre est morte-née, ils vont pas venir encore nous emmerder avec leur résistance à....

Les sons d'alerte se prolongeant, le Connétable prêta une oreille bien plus attentive, et, au quart de tour, dévala les escaliers.

-Une tentative de la dernière chance, il semblerait...sergent, les montures, vite! Les dizaines D1 et D2, à cheval, 'se passe quelque chose au camp!

Les soldats Hindell, non contents d'être les plus redoutables du monde, étaient aussi les plus rapides, et, en dix secondes, les vingt-trois guerriers galopaient comme des damnés vers la partie centrale du camp, d'où sortaient les sons d'alerte.

-Plus vite, plus vite, bordel de....! Eructait Bethingel, plus envers lui-même que sa monture, qui cavalait de toutes ses forces, ayant compris que la distancen 'étant pas énorme, elle pouvait se permettre de sprinter. Les cors lourds!

Il s'agissait de longs et énormes instruments destinés à sonner le début des hostilités, les huées, mais aussi l'alerte générale. Bethingel armait déjà son arbalète à répétition et son épée des décapiteurs, tandis que les soldats, par milliers, sortaient de leurs tentes, élcairant encorep lus le camp.

-Qui s'est chargé de me foutre une surveillance aussi mal foutue?! Personne ne doit rentrer avec d'avoir été fouillé minutieusement!! On sévira plus tard...

Les lèvres de Lorena s'étirèrent en un sourire bestial, enfin sa lame allait pouvoir s'abreuver un peu car la chaleur du désert lui avait donné grand soif.
Elle se mit en position de combat, tenant fermement son épée entre ses deux mains.

Non en effet tu n'as pas le choix. J'ai moi aussi envi de m'amuser. Le premier qui meurt ....... a perdu, hihihi.

Une lueur enflammait ses yeux sombres, elle avait prononcé ces mots tel une môme narrant les règles d'un jeu, et son rire enfantin raisonna dans la nuit redevenue silencieuse. Mais au lieu de la rendre plus sympathique, ou moins effrayante, au contraire, son attitude inattendue la rendait d'autant plus inquiétante...
Loréna était loin d'être une enfant et s'il avait la naïveté de la sous estimer en se fiant aux apparences il aurait tôt fait de le regretter amèrement.
Elle ne ferait pas la même erreur car s'il avait réussi à arriver jusqu'ici tout seul mettant dans l'incapacité les vaillants guerriers de Hindell de l'arrêter c'est qu'il était sans nul doute un valeureux combattant.
Durant quelques minutes elle l'estima, sûrement faisait il pareil car il la fixait, immobile, prêt au combat...
Il avait l'air léger, ne portait pas d'armure, pourtant il n'était pas blessé, il devait être souple et rapide, cela constituait à la fois un avantage et un désavantage. En effet sa vélocité lui permettrait me mieux esquiver ses coups, car bien qu'elle fut elle même rapide, Lorena portait une armure, qui bien que légère la rendait moins souple. En revanche il n'avait aucune protection donc chaque coup ferait de lourds dégâts.
Il possédait deux Katanas, leur lame était fine, donc plus fragile que son épée, il ne pouvait donc pas s'en servir de défense. Par contre Lorena pu deviner que ses lames étaient parfaitement aiguisées en voyant le sang en être expulsé d'un simple mouvement. Elle devait donc se méfier de ses attaques sûrement rapides. Mais son imposante épée à deux mains était une imposante force de frappe et plus longue, elle n'avait donc pas besoin d'être aussi proche que lui pour le toucher et elle pouvait également s'en servir pour sa défense.... Le combat risquait donc d'être intéressant, et elle espérait qu'il serait à la hauteur de ses attentes.... Car à vaincre sans péril on triomphe sans gloire...
Ils échangèrent un regard, comme un signal muet, qu'ils étaient les seuls à pouvoir comprendre....
Lorena s'élança alors vers lui les coudes légèrement pliés, arrivée à la bonne distance, prenant un solide appui au sol elle leva son arme et décrivit un cercle incliné, partant de la droite, passant au dessus de sa tête descendre par la gauche pour aller trouver le flanc droit de son adversaire qu'elle atteindrait de plain fouet et le couperait en deux si il ne bougeait pas.