Portes de la cité

D'un blanc aveuglants sont les portes d'Aliagan, et aveugles aussi sont leurs gardes lorsqu'il s'agit de ne pas voir comme acceptables les raisons des étrangers de pénétrer dans la ville.
Aliagan est aussi accueillante qu'un nid de vipères, il n'est pas impossible d'y mettre les pieds par mégarde, mais ce n'est absolument pas conseillé...

Lorsqu'elle arriva à la porte, Rowane était un peu essoufflée, mais surtout très décoiffée. D'un geste habile de la main, elle remit parfaitement ses lourdes boucles
dorées en place. Elle voulait donner la meilleure image d'elle aux soldats qui allaient l'accompagner.


°Ce ne serait pas très malin de se mettre à dos ou même ne serait-ce que faire mauvaise impression sur les personnes qui sont censées me protéger.°

Se tournant vers les portes, elle essaya d'imaginer ce que pouvait ressentir un étranger se rendant pour la première fois dans la belle cité d'Arvensis. De l'appréhension, ça ne faisait aucun doute. Les Aliagans n'étaient pas connus pour leurs accueils chaleureux ni même pour leur amour des habitants des autres royaumes.

°Mais aucun marchand digne de ce nom ne peut exercer son métier sans avoir fait un tour dans notre capitale.°

(message écrit par Draggan)
Un messager en armure brillant de mille feux vint apporter sur son énorme cheval recouvert de plaques de métal aussi brillantes que l'armure de son maitre, une missive venant de Hindell à Rowane.
La lettre en elle-même était richement décorée de fils d'or et d'argent, le sceau de Hindell fermait l'enveloppe, celui-ci représentait un dragon endormi.
L'écriture était parfaitement manuscrite et d'une couleur or.

Cher peuple Aliagan, ce message vous concernent tous et toutes, moi Draggan l'empereur de Hindell la servante de la lumière ou Hindell l'infinie comme vous le souhaiterez, désire s'entretenir avec votre roi ou reine pour des raisons purement diplomatique, sachez donc que la troupe qui passera sur vos terres ne sera pas une troupe d'invasion et donc n'ayez crainte des disciples de la lumières.
Nous ne savons pas encore réellement la date de notre arrivée, ne changez donc rien à vos habitudes.
Avec toutes mes amitiés,
Draggan feu dragon, empereur de Hindell l'infinie


Le sceau royal se trouvait en bas à droite de la lettre

°Grande nouvelle, il faut que j'apporte cette missive à mon régent et vite.°

Elle renvoya le messager dans ses terres avec politesse, mais fermeté. Elle n'aimait pas à voir des Hindells traîner devant la capitale. Après s'être assurée qu'il n'était plus dans son champ de vision, elle plia la lettre pour la dissimuler dans un pli de sa robe.

Encore plus rapidement qu'elle était venue ici, la nouvelle ambassadrice d'Aliagan partit chercher le duc.

Les quatre gardes, qui venaient de rejoindre le duo formé de Rowane et Kâhak, rassuraient l'ambassadrice. Après tout, Draggan n'avait pas caché le fait qu'il venait accompagné d'une petite troupe. Venir sans aucune escorte aurait été suicidaire et les Hindells auraient été fous de ne pas tenter de les assassiner. Ensuite, il leur aurait été facile de tuer le roi d'Aliagan, cet enfant sans expérience, tout prêt à se faire manipuler par la première belle langue qui se présente.

Je n'estime pas plus notre roi que vous. Je ne lui trouve aucune légitimité. Un bâtard, issu de cette maudite lignée des rois de Phaëris, ne devrait en aucun cas pouvoir caresser ne serait-ce que l'illusion de voir son "illustre personne" sur le trône de notre magnifique royaume.

Dire que Rowane était ethnocentriste aurait été un affreux euphémisme. Pour elle, rien de beau ne pouvait voir le jour hors de ces terres.

Je ne sais pas quoi penser du seigneur Hasam, il semble échapper à tout catalogage, il est bien trop étrange pour ça...

Apercevant au loin le roi de Hindell, la jeune femme parut un instant pratiquement déçue. Le roi Draggan n'était pas celui qu'on lui avait décrit. Il lui semblait bien moins grand et bien moins impressionnant.

°Pauvre folle, à quoi t'attendais-tu donc ? A un géant qui lance des flammes par les yeux ?°

Ne deserrant pas les lèvres une seule fois, mais tout de même souriante, Rowane s'inclina si bas que ses lourdes boucles blondes touchèrent le sol avec grâce.

Rowane ne montra en rien le trouble qui l'avait pris lorsque le roi de Hindell l'avait appelé par son prénom, comme s'ils étaient presque intimes. En tant que messagère, elle n'avait pas assidûment fréquenté la cour du royaume de Hindell, elle se contentait d'être le guide de messages pour la petite noblesse ou quelques marchands de ce pays.

°Ainsi donc vous me connaissez, Draggan. Voilà donc une surprise. Grand bien nous fasse de ne pas vous avoir comme ennemi. Votre réseau d'espionnage et de renseignement doit être bien plus étendu que ce que je pouvais croire. Me voilà dans la position de totale ignorante. Enfin, si j'étais aussi bien entourée que vous, je serais à votre place.°

Il la trouvait donc en beauté ? Il ne l'avait pas encore vu lorsqu'elle faisait un réel effort vestimentaire. A son plus grand mécontentement intérieur, sa joue était encore bleue et gonflée du coup qu'elle avait reçu d'idiots campagnards hindells. En fin de compte, Draggan n’était pas mal non plus. Physiquement parlant.

Elle laissa le monarque la relever, presque comme si elle lui faisait un cadeau inestimable, mais tout en restant terriblement polie. Elle ne voulait pas montrer du peuple aliagan une image de brebis soumises, mais pas non plus une image de rebelles. Son attitude se trouvait parfaitement à la croisée des deux. Ainsi, personne ne pourrait lui reprocher quelque chose sans faire preuve de mauvaise foi.

Elle accepta le cadeau avec un peu plus de chaleur, mais elle restait toujours aussi « expressivement correcte ». Elle ne voulait trahir aucune émotion « parasite », le moment était bien trop important. Elle savait que si elle voulait, elle pourrait devenir aussi froide et impassible que l’iceberg flottant au gré des courants marins.

Ouvrant le coffret, quel ne fut pas sa surprise d'y trouver de jolis diamants sertis dans une parure qui, elle, lui semblait de la plus affreuse des laideurs.

°A Aliagan, on tue pour moins que ça. Même mon ambassadeur qui avait mauvais goût n'a jamais osé m'offrir une pareille... chose. Dès que je pourrai, je retirerai ces diamants de ces boucles et de ce collier pour les placer dans un plus digne écrin.°

Malgré tout, un magnifique sourire éclaira son visage. Rien ne pouvait laisser présager aux autres quels étaient ses véritables sentiments. Elle se contenta donc de mimer un certain bonheur distant et tout à fait correct. Pas trop, ni pas assez.

Mon seigneur sait flatter les dames, et je ne doute pas non plus des capacités dont le grand monarque de Hindell sait faire preuve en matière de traités politiques et commerciaux.

Mélisandre posa une main délicate dans celle du régent, et lui adressa un rictus resplendissant, perdu quelquepart entre le sourire chaleureux et la moue de dégoût.

Mélisandre d'Asshaï, duchesse de Hindell. Je ne m'attendais guère à tel accueil. Peut-être ai-je mal jugé les vôtres, qui sait?

°Si tel est le cas, la lumière saura réparer les tords que j'ai causé...°

A dire vrai, elle s'attendait qu'Aliagan leur fasse manger les murs pour entrer, et les pendent avec leurs tripes avant de jeter leurs dépouilles dans une fosse commune. Mais elle préféra s'abstenir de le préciser.

Daignez accepter, Kâhak, ce présent de Hindell.

Et elle lui offrit cérémonieusement la cape couleur émeraude, non pas qu'elle attacha beaucoup d'importance à Kâhak, mais il s'agissait après tout d'un présent offert par l'empereur Draggan.

Et elle le jaugea du regard, comme si refuser un tel cadeau risquait de devenir passible de mort dans les minutes à venir.

Lorsque Mélisandre déposa sa main dans celle de Kâhak, il s’inclina et y déposa un baiser.

C’est un réel plaisir que de rencontrer une personne si charmante.

Puis se relevant lorsque qu’elle lui présentait le présent de Draggan, il le prit avec délicatesse et soin.

Comment pourrais-je refuser un si magnifique présent ? Offert de la main d’une si charmante jeune femme.

Kâhak laissa se déplié la cape devant lui.

°Très joli en effet, mais ce n’est pas un simple présent qui me rendra moins vigilent, bien au contraire, soit il arrive les bras charger pour tenter de se faire pardonné de s’être invité, soit qu’il a quelque chose d’assez important à demander.°

Je pense faire honneur à votre présent en le portant de suite.

Kâhak passa la cape sur ces épaules.

Ainsi il pourra être admiré de tous, et tous pourront attester de votre générosité.

Kâhak se tourna légèrement vers le palais.

Pouvons nous y aller, j’ai fait préparer une salle pour notre entrevue, elle n’attend plus que nous. Laissez moi vous y conduire.

Kâhak affichait un sourire et bien informer aurait été celui qui aurait pu dire de quel sourire il s’agissait. Satisfait ? Heureux ? Sadique ? Démoniaque ? ou peut être tout cela à la fois .

Mélisandre, qui avait reçu au berceau le don gênant de répondre aux
questions purement rhétorique ne put s'empêcher de préciser avec un
calme déconcertant :

En le jetant dans la boue et en nous claquant la porte au nez...
Elle sourit pour elle-même aux propos de Kâhak.

°Gnagnagna, une charmante jeune femme, vraiment? Faites honneur à la
lumière, et seulement peut-être aurez-vous une once de mon estime...°

Elle vous va à ravir, mais ne vous y trompez pas, nous n'avons pas non plus l'intention de vêtir Aliagan au complet.

La duchesse se mordit la langue, pour s'empêcher de préciser,
que la cape aurait gagné à faire dix centimètres de plus. La taille du
régent d'Aliagan ne faisait pas vraiment partie des informations
vitales que pouvait rechercher Hindell...

Ce serait un plaisir de vous y suivre, voilà une journée que nous n'avons pas eu le luxe d'un instant de repos confortable.

Et après un regard interrogateur à son roi, elle s'apprêta à suivre le régent.

Avec calme (HJ : parce qu'elle était en cours pendant que tout ça s'est déroulé : HJ), Rowane avait suivi l'échange entre Kâhak et Mélisandre. Quelque chose de l'ordre du dégoût vint la titiller.

Le beau regard noir de la jeune femme se fixa une seconde, une seule, mais ce fut largement suffisant pour se rendre compte d'à quel point cette ambassadrice étrangère pouvait l'horripiler.

°Comment une fille aussi... insolente que cette Mélisandre peut oser s'adresser ainsi à notre régent ? °

Certes, cette fille avait de beaux atouts, dont celui d'être duchesse et l'autre d'être bien plus que jolie, mais ce n'était pas une raison de se conduire ainsi !

°Jamais une Aliagane n'aurait osé parlé ainsi à un Hindell sur leur terre.°

Rowane savait de quoi elle parlait. Elle avait reçu ce coup au visage, en restant de la plus parfaite et froide politesse.

°"Elle vous va à ravir" ? Vraiment, j'aurais dit qu'elle était trop courte et au comble du mauvais goût. Comment osent-ils penser endormir notre méfiance et notre intelligence par des cadeaux si grossiers ? Les Hindells sont-ils idiots ? Non, j'y vais un peu fort, Draggan me semble loin d'être idiot. Je le sens. Il ne dit rien, se cache derrière la volubilité de cette fille, mais je le sens, moi, qu'il réfléchit et nous observe. °

Rowane exagérait, sûrement, mais Mélisandre, même si elle n'avait dit que peu de choses, les avait d'it d'une manière si déplaisante que ses paroles occupaient entièrement l'esprit de l'Aliagane.

°Hum, si elle veut de la boue, je pourrais lui en trouver. Il y en a plein nos geôles. De plus, je ne pense pas que nos prisonniers se plaindront de sa visite aussi insolente soit-elle. Cela fait trop longtemps qu'ils n'ont pas vu de femmes pour se plaindre.°

Avec charme et élégance, comme seule une femme ayant un parfait contrôle sur son corps peut le faire, elle sourit au roi hindell et à sa suite. Rien ne pouvait laisser deviner ses pensées et c'était bien heureux pour elle.

°Vêtir tout Aliagan ?! Par pitié, merci, mais non merci. Si c'est pour que nous nous retrouvions avec des tenues tout aussi... laides ! °

Elle s'adressa de sa voix la plus douce et la plus chaleureusement fausse à Mélisandre. Tous les plus beaux accents de la vérité dans l'attitude la plus digne d'une actrice.

N'ayez crainte duchesse, les rumeurs courant sur notre sens de l'hospitalité l'ont largement déformé.

°Ce n'est pas faux, j'ai entendu dire à Phaëris que les Aliagans nourriraient leurs hôtes pour les manger ensuite... RI-DI-CU-LE !°

Nous vous avons préparé les meilleurs appartements de la citadelle, vous pourrez vous y délasser. Vous aurez une vue imprenable sur nos jardins.

°Qui eux aussi sont réputés, mais ça m'étonnerait que vos espions sachent ce qui s'y cache vraiment.°

Rowane sourit intérieurement. Sur ce, elle suivit le groupe. Sa robe s'envola malgré le plomb qui la lestait. Un observateur avisé pouvait voir le tatouage qui ornait sa cheville.

Et comme par hasard, c'était au moment précis où la délégation avait quitté les remparts pour se rendre au palais qu'un fin nuage de fumée apparut à l'horizon, généré par trois silhouettes à cheval. Une précédait les deux autres, et au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, l'on pouvait apercevoir les larges pans d'une cape noire tourbillonant au gré de la galopade.

Bethingel et son escorte arrivèrent bientôt aux portes d'Arvensis. Légèrement en sueur, il s'essuya le front d'un geste brouillon, et se redressa sur sa monture, tandis que ses deux acolytes observaient les remparts, la mine inexpressive.

Les portes venaient à peine de se refermer, qu'il clama:

-Gardes d'Alliagan, je suis le Connétable de Hindell, et voici mon escorte personelle. Sa Très Haute Majesté m'a prié il y a de cela quelques jours de la rejoindre au plus vite en ces murs, et j'espérais arriver à temps...j'ai cette missive qui attestera ma bonne foi.

Il sortit le message qui avait valu tout cette chevauchée harassante, et le brandit en direction des gardes. Ces derniers, un instant sceptiques, lui firent répéter quasi exactement la même scène que lors de la prise de ses fonctions de Commandant...Il ne voulut retenir un sourire ironique, et ajouta:

-D'autres dignitaires de Hindell arriveront tantôt.

Bethingel demeura de marbre, puis ajouta:

-Si vous le permettez, nous allons nous installer avec l'escorte de la délégation, hors des murs...

Lorsque Mélisandre répondit à Kâhak se dernier eut du mal a contenir un petit rire amusé, on ne lui avait jamais répondu ainsi. Puis il la remercia pour le compliment sur la cape avant d’ouvrir la marche. Lorsqu’il entendit Rowane, il ne retint pas son sourire que personne ne pouvait voir.

C’est alors qu’il entendit du bruit derrière lui, il se retourna et stoppa net. Trois personne de plus d’Hindell venait de se présenter aux portes de la cité, l'une d'elle avais donner un papier à l'un des gardes.

°Mais qu’est-ce que c’est encore que ça ? Je ne vais pas accueillir tout Vaelya ici… J’ai déjà deux rois, cela suffit bien.°

Kâhak s’arrêta et observa les trois nouveaux arrivants approcher. Puis sur un ton de léger reproche demanda à Draggan.

Auriez vous l’obligeance de m’expliqué qui sont ces personnes ?

Une petite pointe d’agacement se faisais sentir dans sa voix.

Euh attendez y a le général de mes armées, et sans doute une escorte banal...


*a lui même: bande d'idiots vous et la discrétion sa fait deux *

Ne vous inquietez pas ils n'entreront pas en ville, j'ai du faire réunir un conseil du'rgence qui aura lieu en dehors des murs de votre capital aprés que nous nous soyons mis d'accord sur certaine chose.


Son ton avait changé, celà voulait tout dire, l'arret total de ces pitreries mieleuses d'échange de politesse et le commencement du véritable but de cet visite

Azylune qui suivait sans mots dire se tourna vers Bethingel et son escorte lorsque son Roi y fit allusion.

°Réunir un conseil d’urgence ? Mais pourquoi maintenant ? De toutes façon ce ne sont pas mes affaires. Quant à se cher Général des armées, j’espère qu’il se rend compte de la chance qu’il a… Un jour, moi aussi j’aurai ma chance…°

Azylune lui tourna le dos, elle ne devait se concentrer que sur sa mission. Et toujours garder un œil sur les deux Aliagans… Cette Rowane derrière ces airs de demoiselle pouvais fort bien cacher une parfaite tueuse, usant de son charme pour atteindre sa proie… Et ce Kâhak, souriant, chaleureux et presque amical… il était encore plus suspect. Ces yeux avaient quelque chose, son regard semblait défier quiconque le regardait. Mais ce qui attirait le plus l’attention d’Azylune était cette cicatrice qu’il avait au visage, cicatrice qu’il portait presque fièrement, et qu’il ne cherchait pas à cacher, comme s’il s’agissait d’un avertissement…

°Nous voilà donc envahis par les Hindells. Ils pourraient faire plus attention et ne pas considérer notre royaume comme une sorte de colonie.°

Ecoutant Draggan avec son calme feint habituel, Rowane passa une main habile dans ses cheveux blonds avant de la descendre vers son sylet. Elle l'arrêta à mi-chemin, une des gardes de Draggan semblait l'observer.

°Ma jolie, je ne te laisserai jamais le plaisir de porter la main sur moi ou de te faire une frayeur.°

L'arrivée du général hindell contrariait l'ambassadrice aligane pour deux raison. La première était qu'il représentait forcément une menace, l'autre était que Rowane n'aimait pas voir des non-Aliagans s'attrouper aux portes de la capitale. Non pas qu'elle les haïssait réellement, non bien au contraire, elle avait d'excellent souvenirs de certains d'entre eux, mais elle ne se sentait pas en sécurité lorsqu'ils étaient en trop grand nombre.

°Il ne manquerait plus que notre belle capitale devienne un lieu touristique.°

Mais ce n'était pas là le plus intéressant à noter dans le discours du roi de Hindell.

°Hum, un conseil d'urgence, les négociations risque d'être tendues.°

Le monarque étranger était visiblement pressé d'en finir avec ces politesses sans fin.

°Belle mentalité hindell, droit au but. Pas de blabla en abondance, ils ne parlent pas pour le plaisir d'aligner des mots. Bien, nous saurons plus vite ce qu'ils attendent de nous.°

N'ayant rien d'intelligent à dire, elle garda le silence, attendant que le duc prenne la parole.