Appart d'Alcinoos

Alcinoos traversa à grands pas les corridors de la tour qui le menait jusqu'à ses gracieux appartements, son précieux butin (Alcynia) entre les mains. Malgré ses grandes robes lorsque Alcinoos décidait d'avancer, il était rapide,vif et déterminer. Habituellement maladroit, peut-être que la précence d'Alcynia contrait le mauvais sort, la jeune femme devait toutefois le souhaiter, de peur que le jeune homme chute et elle du même coup! Mais cela n'arriva pas cette fois. Alcinoos arriva devant un grande porte rouge vif. Un grand motif de Dragon était dessiné sur l'une des portes, de l'autre une chouette, symbole de la Grande Déesse. Alcinoos hocha la tête. Pourquoi lorsqu'il était sobre il oubliait toujours le mot de passe de ces propres appartements!! Raaah! Et le parfum d'Alcynia, à motiée confuse entre ces mains, n'arrangait pas ses capacités de concentration! La poisse de ce mot de passe!

Des Runes indiquaient en haut de la porte en vieille langue de Menzyl, "dites Amoureux et Entrée" (lol oki j'arrete mes allusions stupides à SDA) . Alcinoos finit par se rappeller du mot, et prononca en une langue étrange, le mot de passe. Il ne sut pas si Alcynia le comprit. Peu importait. Un jeune homme aussi pervers ne se soucirait nullement qu'une jeune femme entre dans ses appartements sans la permission, au contraire, la surprise serait douce. Les portes crincèrent et s'ouvrirent. Alcinoos entra.

Les appartements d'Alcinoos brillait d'une douce lumière vacillante, qui oscillait entre la charmante pénombre et l'étincellante lumière. Les pièces étaient décorés d'étoffes soyeuses, et de statue de jeunes personnes nues. Il n'y avait pas de fenêtre, un balcon plus loin. Un grand bassin d'eau, un bain sans doute, brillait dans le centre des appartements, entourés de plantes aux parfums exotiques. C'était un petit paradis miniature. Quelques serviteurs discrets s'occupaient des lieux, l'un jouait d'une douce musique, et parfois une chanteuse débutait un doux chant, parfois une lente berceuse pour appaiser l'âme, parfois un chant enthousiame pour exciter les sens. Des jeunes hommes dans d'autres parties de l'appartement étaient assis sur des cousins, jouant de poésie ou de jeux.

Des Oeuvres d'arts qu'Alcinoos avait ramené du continent alors qu'il était mercenaire (et pillard) décorait la salle. Des parchemins et des livres trainaient ici et la, comme dans tout foyer de Meznyl. Alcinoos s'approcha d'un lit formé par des coussins, et déposa doucement Alcynia sous les douces étoffes. Cela était près du bassin et des plantes. D'ailleurs de ces plantes l'une d'entres elles sembla s'agiter.

Sa plante Carnivore! Sa favorite! Murbella. La plante était sans doute affamé. Alcinoos avait oublié de lui rapporter quelquechose...Dommage que le seigneur Sylphisse ne lui est pas permis "d'interroger" l'intendante... Il était évident que la vieille Murbella, désirait une petite bouchée d'Alcynia! Ca ne serais pas une mauvaise idée, de lui donner une magicienne... Mais pas celle-ci! Alcinoos était aussi affamé! Et son appétit passait avant celui d'une plante!

-Évitez de vous approchez de cette plante Dame Alcynia... Elle aime beaucoup la chaire féminine.... et pas question que vous me la bruliez avec vos sorts ! Si vous saviez le mal que j'ai eu pour me procurer cette merveille.

Une servente s'approcha et déposa doucement des pétalles de fleurs sur Alcynia... Un autre serviteur tendit une coupe de boisson à son maître. Alcinoos la but en entiers.
-Que l'on trouve mon armure et mes baggages, je dois partir pour Phaëris à l'Aube! Aussi trouver dans mes poètes, le jeune homme le plus charmant et faites le envoyer au Seigneur Sylphisse...en mon nom bien entendu. Et qu'il ne s'avise pas d'être plus séducteur que moi...

Sans quoi cela serait plus difficile pour lui ensuite de se glisser auprès de Sylphisse, pire encore le Roi pourrait s'enticher et le privé de l'un des ses serviteurs personnels ! Mais cela ne serait pas si mauvais, il pourrait mieux surveiller le Roi. Avec la Reine toute ces stratégies n'avaient pas été possible... La Reine était plus maligne, c'était elle qui jouait avec Alcinoos, en fait Alcinoos avait beaucoup appris d'elle.... Ou était t'elle passée? Alcynia devait en savoir plus qu'elle le prétendait... Mais une magicienne...c'était un point faible...car il en avait un peu peur... c'est avec ce mélange de dévotion, de passion et de crainte qu'il la regardait. Elle reprenait ces esprits... Ou les avaient t'elles perdus, elle avait pu feinter... Les mages étaient rusés disaient t'on!

Les yeux d'Alcynia était trop troublant pour tenter d'y lire ses intentions... Un regard aux éclats si si si...si magnifique. Rien à faire! Il devrait essayer de fermer les yeux mêmes, pour ne pas la laisser prendre le dessus! Mais c'était un plan à coup sur pour trébucher! Alcinoos bu une autre gorgée de vin.

-Soyez la bienvenue...dans mes "modestes" appartements Dame Alcynia... J'espère que vous n'êtes pas blessée.... Peut-être pourrez vous m'expliquez ce que vous faisiez devant la porte de la salle d'audiance comme une espionne... (il sourit provocateur) Je croyais les magiciennes avec plus de ressources pour qu'elle puisse se dispensée de regarder par les serrures!

-Vous pourriez me dire que vous m'attendiez mais je ne vous croirais pas... Je vous en prie ne me transformer pas en monstres! Je n'ai pas d'Orchidea à vous offrir cette fois ci... Vous me prenez de court. C'est bien la première fois que je recois une magicienne... votre harmonieuse beauté viens illuminer la grâce de ces lieux...

Mais essayez d'éviter vos sorts d'éclairs et ces trucs...il y a ici des objets fort précieux que j'ai dérob euh trouvé dans des campagnes de ma jeunesse... je vous compterais d'ailleurs mes exploits lorsque nous aurons le temps... si vous ne m'obligez pas à vous chantez de la poésie pour vos mains toute la nuit...

-Enfin nous devons partir à Phaëris d'ici peu... vous m'accompagnez....

Avec Alcinoos c'était comme ca. Un autre aurait invitée, suppliée, demandée à la jeune femme de l'accompagnée, Alcinoos lui prenait pour acquis que sa volonté était indiscutable, le jeune homme placait sa volonté en maitre sur les personnes et les évènements, orgeuilleux, persuadé d'être capable de toujours tirer la meilleur carte de chaque situation. Il brillait de confiance et d'arrogance. Il obéissait à ses émotions, et à personne d'autre... même si cela le conduirait au désastre. Et il était probable qu'Alcynia le conduirait aussi au désastre.... il avait introduit le cheval de Ptroie dans ses appartements... et dans ses pensées... Pourquoi était-il incapable de lui toucher le nez...!!

Alinoos posa sa main sur une plante pendant qu'il réfléchissait à la magicienne. Sa main fut mordu par Murbella! AIE! Sale bestiole carnivore! À t'on idée de s'enticher d'une pareille calamité dans ses appartements! Ce revirement de pensée illustrait bien la nature contradictoire d'Alcinoos. Il porta la main à sa bouche pour calmer la douleur...

Seule la douleur lancinante qui lui embrumait l'esprit, lui indiquait qu'elle eut encore une tête. Le temps qu'elle réalise qu'Alcinoos l'avait prise dans ses bras et déjà il la déposait sur un tas de coussins délicats.

En se massant le crâne -histoire de vérifier s'il était toujours en un seul morceau- elle s'aperçut qu'elle avait désormais une belle bosse qui n'avait rien à envier en diamètre aux oeufs de ces oiseaux bleu et or qu'elle menaçait toujours de passer en omelettes, à Phaëris.

Reprenant peu à peu ses esprits, elle observa rapidement les lieux, qui la mirent passablement mal à l'aise. Cet étalage de luxe la dérangeait, trop de gens, trop de choses étalées là. Certes, elle avait son repaire et ses trésors inutiles comme tout un chacun, mais ils étaient comme prisonnier d'un petit coffre à merveilles, là où Alcinoos étalait outrageusement ses affaires.

Elle lança un regard mauvais à la plante carnivore, et resta allongée, encore un instant, les idées plus claires.
Elle se leva d'un bond, darda sur Alcinoos ses yeux d'un vert glacial, aussi froid qu'un serpent dans les affres de l'hiver.

Je ne serais pas blessée, si vous n'aviez pas cru bon de vous jeter sur moi. Car en effet, je vous attendais, -même s'il ne fait nul doute que vous ne méritez pas le temps que je perdis pour vous-, ce que vous auriez sans doute remarquer, si vous aviez pris la peine de marcher, et non de vous ruer dans le hall! cracha-t-elle, furieuse.

°Et pourquoi irais-je espionner les gens? Je n'ai rien à faire de vos vies insignifiantes! Et Izyella ferait une meilleure espionne que moi, je suppose...°

Consciente des gens qui traînaient dans les environs, et n'ayant pas l'habitude de hurler son mécontentement, la magicienne n'avait que peu haussé la voix, mais son ton était plus dur, tranchant et froid comme l'acier.

Je suis lasse de vos tours et de vos entourloupes. Me croyez-vous donc dupe de vos manigances? demanda-t-elle, sur un ton qui trahissait sa peine.
°Ne suis-je pour vous qu'une prouesse de plus dont vous pourrez vous vanter, au milieu de vos mondanités?°

Je ne suis pas à vos ordres, duc Alcinoos. Croyez-vous qu'il vous suffise de décider pour moi?
Une fois, j'ai eu le malheur de vous écouter, et voyez où cela m'a mené.
Nous devions aller chercher le testament de la reine... A moins que vous ayez déjà oublié?
Et au lieu de ça vous essayez d'attenter à mes jours!

Et elle plantait son regard dans le sien, indéchiffrable, on ne pouvait dire si la magicienne allait fondre en larmes, de rage ou de détresse, ou si c'était la colère qui faisait briller l'émeraude de ses yeux.

Je n'agis pas selon votre volonté, duc Alcinoos, conclut-elle sur un ton glacial.

Et ses yeux verts se posèrent sur la plante, une boule de feu jaillit de sa main droite.
Mais la boule de feu alla mourir dans l'eau du bassin, ratant en partie sa cible, et la plante n'eut à déplorer qu'une feuille carbonisée.

Mais tout l'agaçait, les airs suffisants d'Alcinoos, au milieu de cet étalage de luxe qui lui rappelait tout ce qu'elle avait perdu en fuyant Phaëris. Car bien que la magicienne méprisa tout cela, elle n'en était pas mois sujette à l'envie et au désir de posséder ce qu'elle n'avait pas.
Ajouté à cela le fait qu'il se moqua d'elle alors qu'elle sacrifiait son temps -et sa santé, bien malgré elle- à la recherche du testament de la reine, chose à laquelle elle aurait plus volontiers pris part si la reine avait été morte, tandis qu'il faisait vraisemblablement des avances au nouveau roi de Meznyl...
Mais nul, jamais, ne s'était permis de lui dire ce qu'elle devait faire, ou du moins tout ceux qui s'y étaient risqués s'en étaient mordus les doigts...

Tout cela, plus le fait qu'il se soit permis de l'amener dans ses appartements sans lui demander son avis l'énervait. Elle se sentait désagréablement en position de faiblesse dans cet environnement étranger et provocateur, qui faisait l'éloge indécent de l'être qu'elle craignait d'aimer.

Elle finit par se resaisir et reprit sur un ton calme :
Mais si vous me le demandez poliment, peut-être consentirais-je à vous accompagner, car en effet il me plairaît de retourner à Phaëris.
°Pour m'avoir il faudrait que tu me supplies!°

Elle lui demandait surtout des excuses déguisées, supposant que le duc serait trop fier pour lui en présenter des vraies. Elle n'avait pas besoin de lui pour aller à Phaëris, mais elle se maudirait chaque jour, si il y allait sans elle.
Un sourire malicieux éclaira son visage et elle ajouta :
Sinon vous aurez le loisir de vous passer de ma présence, rassurez-vous je vous en voudrais mais je patienterais jusqu'à votre retour pour vous transformer en statue ou en cendres qui s'éparpillent au vent.

Elle s'en voulait un peu d'avoir essayé de brûler la plante contre l'interdiction d'Alcinoos, -elle n'aurait pas apprecié que l'on fasse de même dans ses appartements- mais ne regrettait nullement son acte. Elle l'avait pas volée! Elle avait essayé de manger Alcinoos, cette satanée plante!

Alcynia posa sur la plante un regard blasé.
Elle se mordit les lèvres pour s'empêcher de sourire. Sa colère était tombée, aussi passagère qu'une averse d'été, sans quoi elle aurait été fort tentée de le prendre au mot.

Je vois que vous êtes inopportuns dans vos propres appartements.

°Heureusement que ces horreurs ne sont pas légions! Faudraient au moins qu'elles servent à quelque chose... C'est peut-être pas mauvais, une décoction de plante carnivore.°
Et tandis qu'elle baissait la tête en signe d'excuse, devant le regard mauvais d'Alcinoos, elle fixait la plante, et imperceptiblement une autre feuille se décrocha de la plante, aussi naturellement qu'une feuille morte en automne.

Elle balaya le testament des yeux. Certaines parties étaient écrites dans la langue ancienne de Meznyl qu'elle ne comprenait qu'à demi, d'autres dans la langue perdue d'Aliagan, et il était de notoriété publique que nul ne la comprenait...
Elle fronça les sourcils, même sans être présente, la reine réussissait à l'horripiler.
Elle trouva finalement un paragraphe écrit en langue commune, qui stipulait en effet qu'une dénommée Fan devait à sa mort, recevoir le trône.

°Ecrire un testament! Aurait-elle seulement pu avoir la décence de mourir avant d'encourager des gens à s'en emparer!°

Après un instant d'hésitation, un dernier regard au document, elle plongea ses yeux dans ceux d'Alcinoos, et déclara avec sincérité :

°Jamais la reine n'aurait écrit ça, à moins que...°
Il me semble en effet qu'il ait été écrit des mains de la reine.

Et après l'avoir parcouru des yeux une dernière fois, elle enflamma le testament qui se consuma et dont il ne resta que des cendres qu'elle recueillit dans sa main et glissa dans sa poche.
Alcynia n'avait pas l'habitude de justifier ses actes. Aussi ne parla-t-elle pas de la cordiale animosité qui l'unissait à la reine, ni du fait que mettre Alcinoos dans l'embarras valait bien le prix de quelques secrets carbonisés, ni du fait qu'un prétendant au trône de plus ne pouvait que nuire à la stabilité de Meznyl, ni du fait qu'elle n'était même pas sûre que la reine l'eut jamais écrit...

Elle garda le silence. Et avec la même patience que l'on emploie pour parler à un enfant buté et turbulent, elle répondit :

Si vous ne m'aviez pas assomée j'aurais été en état de me défendre par moi-même.
De mauvaise grâce, elle le remercia néanmoins de ne pas l'avoir laissé étendue à l'entrée du hall.

Elle rit, d'un rire cristallin et aussi clair que l'eau des rivières d'Aliagan.

On s'est bien joué de vous! Je ne donnerais pas le nom de forêt à cette jungle décharnée! Il n'y a dans ces bois, d'argent que des marques étranges sur la peau des serpents, et je ne m'y aventurerais pas sans une bonne paire de bottes!
°Quant à ces oiseaux colorés, certains de ma connaissance ne perdent rien pour attendre...°

Mais à Phaëris, se trouvaient aussi les jardins du palais, dont l'ambiance se rapprochait déjà plus de la description d'Alcinoos. Mais même si elle désirait y retourner, il n'était pas question de lui en faire part. Le monarque, que ce soit Rakinn ou un autre, ne pouvait voir que d'un mauvais oeil, qu'une ancienne reine de Phaëris se glisse dans son palais.

Vous devriez venir à Aliagan, reprit-elle quand elle eut retrouvé son sérieux. Il y a là-bas des forêts véritables, aussi vieilles que le monde, qui émerveillent les sens et vous tournent la tête. C'est manquer quelque chose, que de ne jamais y avoir mis les pieds...

Et elle s'arrêta là, consciente que si elle insistait davantage, cela ressemblerait bien trop à une proposition.

Au moins cette fois-ci prenait-il la peine de lui demander son avis...

Le silence s'installa confortablement et elle ne prit pas la peine de le déloger.

J'ai peine à croire que vous puissiez m'enfermer où que ce soit... Mais je vous accompagnerai à Phaëris, voilà trop longtemps que je m'en tiens éloignée.

Puis vinrent les serviteurs avec l'armure, et profitant que tout le monde regardait ailleurs, Izyella en profita pour s'introduire dans la pièce. Se tenant à l'écart de tous, sans se soucier de Murbella qui le lui rendait bien.

Splendide, répondit Alcynia, restée une éternité sans voix devant tant de laideur, vous comptez vraiment porter cette atrocité?
Un sourire espiègle traversa son visage :
Sans vouloir vous vexer, vous feriez là une très vilaine statue.

Puis repérant Izyella à côté de Murbella, elle sembla contrariée, mais bien vite, son visage redevint rieur, et elle taquina Alcinoos :
J'ignorais que votre *plante* ne s'en prenait qu'à des gens de haut rang...

Confuse la jeune fille s'excusa de son irruption :
Je ne voulais pas vous déranger, juste être sûre que Dame Alcynia se portait bien...
Et elle s'éloigna embarassée, d'un mètre en direction de la porte.

La jeune femme avait beaucoup d'esprit! Cela était propre aux jeteurs de sorts. Alcinoos se sentit obligé de rétorquer. Il devait la reprovoquée de nouveau!

-Inoportuns moi? C'est votre précense de jeteuse de sorts qui rend ma plante nerveuse! Et puis il est normal qu'elle ait si bon goût!

Alcinoos ne perdit pas de vue le regard d'Alcynia vers sa plante. Murbella en perdit une feuille! C'est bien ce qu'il croyait elle jetait des sorts seulement de son regard! Catastrophe! Peut-être qu'en présantant un miroir, les sorts se refléteraient vers elle. Il devait se munir de cet objet.

Il la vut lire le testament, concentrée en maugréant. Puis à sa grande surprise elle enflamma le document! Malédiction, par les dents des dragons, cette femme était dangereuse, le testament brulé à quel jeu jouait'elle. En temps normal Alcinoos aurait apprécier ce genre de geste désinvolte, une personne noble pouvait aisément passé outre les ennuis banales des simples mortels, mais dans ce cas-ci il s'agissait d'une souveraine légitime et puissante!

-Par la bouche de l'océan, vous brulez tout ce que vous touchée! Je croyais que seul mon coeur brulait pour vous, mais vous êtes aussi flamboyante que le manteau d'un effreet! Vous avez brulée le testament! Vous vous rendez compte! Une des rares pistes que je possédait! Je n'ai pas de boule de crystal pour déchiffrer les secrets de la Reine!

Il savait qu'une magicienne était sans doute trop immature et dédaigneuse des soucis de ce monde pour lui confier une pareil affaire! Son testament... Son plan, à l'eau! Alcinoos râla un moment... mais ne perdit pas le sourire. Car celui d'Alcynia était contagieux Il trouverait une autre facon de procédé... Il enchaina donc sur un autre sujet:

-Il est vrai que je connais peu de chose sur Phaëris... Je n'irais pas mettre les pieds dans ce repaire de sorciers, si je n'aurais pas besoin de vin...visiter un vieil ami! J'aime bien les jungles cepandant, peut-etre trouverais-je une compagne pour Murbella ou un petit animal charmant. Quant aux bottes j'en auraient bientot une slendide paire en ma possesion....

-Bien alors c'est entendu, vous venez avec moi à Phaëris d'abord, j'irais ensuite avec vous à Aliagan. Mais je n'ai pas besoin d'aller dans ces bois pour émerveiller mes sens! Un coup d'oeil sur vous suffit!

Une fois qu'il aurait du vin, Alcinoos irait jusqu'au bout du monde. Et une expédition à Aliagan n'était pas pour lui déplaire... Son armure lui déplue évidement, pour une personne donc les appartements étaient si rustiques ce n'étaient pas surprenant!

-On n'est jamais trop beau pour aller à la guerre et à la mort! C'est une maxime d'une vieille tribu d'Hindell. Peu saisisent les anciens codes guerriers...peu les honorent encore...Les légendes se perdent dans la nuit... La guerre à une certaine époque à Hindell était un art très raffiné. Que dirait les gens si je venais les passés au fil de l'épée et que je ne serais pas présentable?

Elle menaca de la transformer en statue! Non!! Il se fit plus charmant et se rapprocha d'elle encore plus près pour l'amadouer. En laissant tomber l'armure sur le sol. Ils furent très près un moment Il parla dans un roucoulement.

-Cette bosse est affreuse...voulez vous un baume pour votre peau...

Il répondit machinalement à la jeune servente, une réponse qui était plûtot dirigée pour Alcynia:

-La" Despoina" (il utilisa un terme de politesse de la vieille langue de Mezlyn) Alcynia se porte très bien.... la Grande Déesse lui sourit... et les mortels se perdent dans son regard ambre... Faites comme chez vous " Despoina", ces appartements sont très grand. Mais évitez de me surprendre en étant invisible! Bien que je ne sois nullement timide.

Il recula légèrement. Effleurant le poignet et la main d'Alcynia au passage. Avait il voulut la saisir inconsiamment? Il lui démagait aussi de tenter de lui touchez le nez! Mais il aurait sans doute de nombreuses occasions dans le voyage!

-Nous partirons demain... J'aurais aimé que nous trouvions une escorte, de jeunes gens exarcant le métier des armes, peut-être mon vieil ami pourra t'il me recontacter avant. Sinon nous ne compterons que sur nous mêmes... Je devrai passé la nuit à faire mes valises. (ses serviteurs plutot, Alcinoos dormirait). Nous partirons à l'aube comme le font les voyageurs.

Alcynia admira un instant le plafond, tant les propos d'Alcinoos lui paraissait absurde. Elle se retint de peu de lui détacher une autre feuille en s'exclamant "oh la pauvre petite plante, je crois qu'elle va faner" car elle avait surpris le regard d'Alcinoos posé sur elle, et elle aurait du mal à plaider l'innocence.

Evitez de planter des espèces caracté... sensibles dans l'entrée de vos appartements...

Elle sourit avec cruauté. Enfin elle avait sa vengeance! Puérile certes, mais quelle satisfaction, de savoir Alcinoos contrarié,et le testament en sécurité dans sa poche.
La reine Azyalis avait peut-être raison, les illusions s'avèrent parfois utiles.
Le temps de percer les secrets du testament viendrait bien assez vite. Peut-être alors révélerait-elle la vérité à Alcinoos... Ou peut-être brûlerait-elle pour de bon ce curieux parchemin...

Peut-être vous en souviendrez-vous la prochaine fois que vous tenterez de vous en prendre à une magiciene, répondit-elle amusée, toute exaspération l'ayant définitivement quittée.

Un vieil ami? Qui donc? demanda-t-elle curieuse. Si Alcinoos avait des amis haut placés à Phaëris, il se pouvait qu'elle les eut connu.

Mais c'était sa colère qui faisait rempart aux provocations et aux propos mielleux d'Alcinoos, aussi, bien qu'elle se soit promis de l'ignorer, le rouge lui monta aux joues, et elle détourna le regard et le posa sans trop y penser sur Murbella.
Elle s'empressa de fixer le bassin, craignant qu'Alcinoos la soupçonne de souhaiter des misères à sa plante. C'était bien évidemment le cas, mais ce n'était pas la peine de remuer le couteau dans la plaie...

Vous seriez plus beau en allant à la guerre dans un pyjama à rayures. Duc Alcinoos, je vous en prie, c'est une insulte au bon goût!
°Et même au mauvais goût...°
Elle pouffa de rire malgré elle, devant l'absurdité de la scène.

Non vraiment, je suis sérieuse, reprit-elle avec en souriant malgré elle, si vous portez cette horreur, je refuse de faire ne serait-ce qu'un pas à vos côtés.
Et si vous alliez au combat avec cette *chose*, vos ennemis pleureraient leurs côtes avant même d'avoir taté le tranchant de votre épée!

S'il eut s'agit de toute autre chose, elle y eut sans doute mis le feu, quitte à donner raison aux propos d'Alcinoos, mais contre le métal, le feu était une arme bien dérisoire.

Qu'il ne se rapproche d'elle qu'en réponse à ses menaces, la blessa profondément, même si une petite partie de son cerveau essayait de la persuader que ce n'était que pure coïncidence. Si elle avait été seule, elle en aurait pleuré, mais elle se contenta de répondre sur un ton détaché :
Ne vous inquiétez pas pour cela, il faut plus qu'une bosse pour me tuer.

Izyella lança un regard derrière elle, et recula d'un pas.
J'voudrais en aucun cas abuser d'votre patience, duc Alcinoos. Et sauf vot'respect, j'suis pas invisible, j'vous promets!
Mais contrairement à ce à quoi l'on put s'attendre, Izyella ne sortit pas, résolue apparemment à attendre Alcynia.
Les propos d'Alcinoos la firent sourire, elle avait vu avec quelle vaillance Alcinoos affrontait les magiciennes.

Lorsqu'il recula, elle regretta presque de n'avoir rien fait pour le retenir. Avait-elle rêvé ou lui avait-il touché le poignet?
°Ce gredin joue avec ton coeur, ne le vois-tu pas! Mais il n'y a rien de mauvais en lui...°
Incapable d'arriver à une conclusion quelle qu'elle soit, elle resta un instant muette.

Sinon ce n'est pas grave, je ne crains pas la mort sur les routes de Phaëris, autant que je crains de mourir de honte si vous portez *ça*!

Inflexible, elle brandit un doigt accusateur sur l'armure, mettant dans ce simple mot tout le dégooût et le dédain que l'armure lui inspirait.

Alcynia parla sur un ton détaché alors qu'ils étaient tout près. Cela ne semblait pas vraiment l'émouvoir. Dommage songea Alcinoos... Bien que sa logique lui disait de fuir la magicienne ou de la jeter à Murbella, à quelque part il souhaitait se retrouver près d'elle... C'était paradoxale.

[i]Alcinoos oublia le parchemin et la Reine pour le moment. Il était plus dérangé par le fait de devoir quitter le confort de ses appartements pour les vieux sentiers de l'aventure! Il se rappellait les jeunes soirées à Hindell à dormir sur le sol au près du feu...

Alcynia avait encore beaucoup à apprendre sur l'extotisme et l'art. Elle critiquait sa plante, son armure. Et elle n'avait pas encore tout vu! Alcinoos fit quelques pas pour se décontracté.

-Cette cotte de maille est très approprié tout simplement! Si mon armure détourne l'attention par son apparence externe coloré, elle aura remplis son rôle. Toute les illusions ne sont pas magiques...Et puis je dois être reconnu!

Il la porterait quoi qu'il arrive nan! Quelle femme pourrait réussir à prétendre pouvoir lui dire quoi faire! Alcynia aurait sans doute besoin plus que la magie pour réussir cela! L'on disait les conseils des magiciens bons. Mais Alcinoos aimait être contradictoire.

-Je suis prêt à sacrifier mon armure, si vous acceptez de porté un vetement de voyage plus léger et charmant.

Il semblait que procéder ainsi, par chacun un compromis était la seule facon pour Alcynia et Alcinoos de s'attendre. Alcinoos fit chercher des vêtements féminins. (voir plus bas) Il la tenait. Jamais Alcynia n'oserait portée ca! Là il s'amusait. Alcynia aurait pu être alors une petite poupée que l'on s'amuse à habillée à sa guise. Alcinoos aimait bien jongler avec différentes tenues et styles vestimentaires.

-Cela devrait bien aller avec le rouge de vos joues!

-Vous savez Despoina Alcynia, (il préférait l'appeller par ce titre maintenant) vous n'avez aucune peur de la mort à avoir maintenant, je vous protégerai bien sur! Je m'y connais en négociations et je sais combattre férocement! Au fait, euh vous n'auriez pas une épée de trop dans vos manches? J'ai donner la mienne pour pouvoir bo..euh à une oeuvre de charité.

Je vous présenterai mes amis là bas en temps voulu...

Il fallait gagner du temps sur ce sujet. Il arrangerait tout en temps voulu. Alcinoos était maitre dans l'art de jeter de la poudre aux yeux. Dommage qu'il ne soit pas aussi habile dans l'art de toucher le nez d'Alcynia! Comme ce geste simple semblait difficille! Il y avait tellement réfléchis, surtout aux malédictions que lui jeterait alors Alcynia, qu'il en avait peur maintenant! C'était absurde! Il faudrait le faire un moment ou l'autre.

Alcinoos se laissa tomber sur les cousins nonchalament. La nuit tombait après tout... Les dernières heures avaient été fatiguante à tenter de sauver sa plante des griffes de la magicienne. Une lègere brise se glissa dans les appartements et vint caresser les cheveux d'Alcynia. Alcinoos apprécia l'harmonie de cette scène. La musique de ses serviteurs étaient maintenant très douce et calme, elle appellait délicatement au sommeil.

(HJ: si tu peux conclures le rp ca serait bien ^^ mirci)


La tenue de voyage proposé par Alcinoos. ^^

Vous êtes duc de Meznyl! Vous ne devez pas être reconnu!
Et vous l'oubliez peut-être, mais j'ai été reine de Phaëris, et outre que je ne peux pas m'afficher au bras d'un hom... individu en armure rose, je ne peux pas non plus me permettre de me faire repérer à cause de vous! s'exclama-t-elle avec l'once de bon sens dont elle faisait parfois preuve.

Elle s'en voulait d'être aussi têtue sur le sujet, mais l'armure d'Alcinoos était tout simplement abominable. Un regard vers Izyella la conforta dans sa résolution, la jeune fille regardait elle aussi l'armure avec un dégoût certain.

Après un sursaut d'horreur devant la proposition d'Alcinoos, Alcynia plongea son regard dans le sien, et rétorqua :
Tant que ce n'est pas rose...

Alcynia rougit de plus belle, et se mordilla les lèvres mais cela n'y changea rien. Si Murbella n'avait pas la facheuse tendance à manger tout ce qui était à sa portée, elle se serait sûrement cachée derrière.

Lorsqu'elle vit l'armure elle devint blanche comme un linge, si pâle qu'on eut pu s'attendre à la voir défaillir.
Porter cette chose était tout simplement... dégradant! De sa propre volonté, elle n'aurait jamais mis des habits pareils, et aurait craint qu'on lui jette des pierres dans les rues d'Aliagan...

Je n'ai jamais eu aucune arme quelle qu'elle soit en ma possession, répondit-elle sur un ton d'excuse. Vaillant guerrier que celui qui fait don de son épée, railla la magicienne.
°Mais si son épée était rose aussi, ce n'est pas une grande perte!°

Je n'ai donc d'autre choix que de patienter jusque là. répondit-elle simplement, rangeant les amis d'Alcinoos dans le rayon des questions sans réponses.

Je vous retrouverais donc demain, au port de Meznyl, tâchez de ne pas m'y assomer cette fois, j'espère que vous y avez un bateau, car je n'ai nulle envie de faire le trajet à la nage. Et par pitié trouvez-vous une armure décente!
°Ou vous partirez seul à Phaëris!°

Et attrappant l'horrible tenue, qu'Alcinoos avait espéré qu'elle porterait ou ne porterait pas, il était dur de le dire, elle s'avança vers la porte, la tint ouverte pour Izyella qui ne se fit pas prier pour s'y engoufrer.

Et comme s'il paraîssait absolument évident que la magicienne tienne les portes ouvertes pour ses serviteurs, elle lança un dernier regard à Alcinoos, ne dit mot, et regagna ses appartements.
°Je vous hais plus que vous ne l'imaginez, mais les heures jusqu'à demain ne m'en paraîtront que plus longues...°