Criée au peuple de Meznyl : Il faut un Roi!

Invité

L'homme était comme d'habitude vêtu de sa longue robe noire à capuchon et son visage était caché par un masque blanc.
Il sortit de sa tour et en profita pour se ballader dans la forêt épaisse qui entourait l'éperon rocheux où il habitait.
Il finit par sortir de la ténébreuse étendue d'arbres hauts de 10 mètres et s'envola vers la ville.
S'envoler,c'était le mot. Il était en lévitation et se mouvait avec grâce,droit comme un i et impassible.
Il finit par arriver en bas de la Tour Royale. Elle était immense,deux fois sa tour personnelle, mais la sienne la dominait. Pourquoi? Parce qu'elle était bâtie sur un éperon rocheux.
Il se présenta à la porte et les gardes en armure d'argent le laissairent entrer,vu sa notoriété.
Il fut introduit dans le hall et attendit quelques instants la permission d'aller et venir dans le château.
Partout,des hommes criaient après les habitants pour qu'ils se rassemblent.
Une immense foule de badaux s'était rassemblée au pied de la tour. Il y avait là toutes sortes de gens. Ils écoutaient d'une oreille attentive lhomme qui parlait du haut d'un balcon, utilisant un sortilège pour amplifier sa voix.
- Peuple de Meznyl! Tu es sans Roi depuis beaucoup trop longtemps. Un peuple aussi brillant et ingénieux que toi ne devrais pas laisser son magnifique pays sans un dirigeant capable de faire règner l'ordre. Je propose que nous choisissions un chef. Quelqu'un qui saura te guider partout, vers la grandeur et l'âge d'or de la patrie!
Il entendit quelqu'un arriver derrière lui.

Se glissant derrière lui sans se soucier d'être discrète, Alcynia lui posa une main rassurante sur l'épaule, qu'elle retira presque aussitôt.

Elle posa néanmoins un regard désapprobateur sur Myrddin, dont la voix n'avait sûrement pas porté au-delà des mers, mais crier à tous les vents, que Meznyl était sans roi, déplaisait profondément à la magicienne. Peut-être d'autant plus que c'était là contraire à la méfiance dont elle aurait fait preuve, démarche digne de l'enfant d'Aliagan qu'elle avait été et toujours voulu renier.

Mais Meznyl avait toujours un roi. Qu'importe s'il fallait pour cela attrapper un garçon d'écurie et lui mettre une couronne sur la tête ; pour quiconque vivant hors de Meznyl, la cité n'avait jamais connu un jour complet sans dirigeant.

Elle attendit quelques instants pour être sûre de ne pas le couper dans son discours, et d'une voix aussi faible d'un murmure, pour s'assure que seul le mage l'entendait, mais sur un ton posé et implacable :
Meznyl a déjà vécu sans roi bien des fois sans périls. Et si nous devions considérer comme roi tout ceux qui se sont emparé du pouvoir pour l'abandonner le soir-même, Meznyl compterait plus de rois que Laÿna elle-même. La reine s'est arrangée pour disparaître, et je ne crois pas qu'assassinat il y ait eu, ou sinon de sa propre main, sur sa propre personne, ou sur ceux qui eurent pu dévoiler son repaire.
La cité marche d'elle-même, aussi sûrement qu'une mécanique bien huilée ne saurait dévier de son axe.

Son regard se fit plus froid et elle susurra, la voix dénuée de toute chaleur :
Qu'un incompétent monte sur le trône de Meznyl, et je vous assure que je veillerais à ce qu'il démissione bien vite de ses fonctions, dus-je au passage devenir reine, si cela devait s'avérer nécessaire...

L'avisé Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 06/12/2007

Astarion rejoignit la foule lui qui n'etait qu'ambassadeur au prés des illade de roi que se precederent Astarion decidé pour le peuple lequel etait le bon hors aucun n'arrivé a la cheville de la grande reine defunte.Astarion vit le mage de Meznyl il ne l'amait guere mais etait le plus instruit il vint devant l'estrade puis entendit un murmure reprobateur envers l'avenue d'un enieme roi.

Tu as raison mon frere mais sache que les vermine de hindell ne vont pas tarder a venir nous titiller pendant que nous cherchon un foutu roi les royaume s'active alliance et lenance fusent il serait temps d'agir bien et vite.Soudain il s'ecria.

Il faut en finir et trouver un roi ou une reine aimé de tous les temps son dangereux Meznyl l'isolée sera envhi par les chien d'Hindell voir meme les Erudit Idiot de Phaeris tandis que Alaigan les marchands vereux eux pompe l'economie. Il faut de Meznyl se reveille le Deuil dans notre grande Reine doit se terminé
!!!!!

Astarion savait qu'il avait raison et ferai tout pour y arrivé.

Invité

l'homme écouta attentivement.Il pensait à tout ce qu'on venait de lui dire.
Il disparût du balcon pour rentrer dans un petit salon.
Il marchait, ombre fine élançée, au gré de la houle de son pas assuré.
Il s'assit sur un fauteuil et réfléchit longuement la situation.
N'y aurait-il pas quelqu'un d'asez fort pour être Roi? Lui ,assurément et Alcynia aussi.
L'autre, il ne le connaissait pas.
Ses amis, ceux qui croyaient au Livre de l'Encapuchonné étaient de plus en plus nombreux.
Il devrait aller leur parler un peu plus tard.

C'était plus qu'Alcynia n'en pouvait entendre! Meznyl, attaquée par une coalition de Hindell, Phaëris, et Aliagan? Aliagan était le royaume rêvé pour les couper du monde, jamais une armée étrangère n'avait eu le droit de traverser leurs terres... Et pouquoi Laÿna ne lancerait-elle pas un vendetta contre eux par la même occasion?

Elle sourit malgré elle, laissant à d'autres le soin d'haranguer la foule, technique qui n'avait que peu de prises à Meznyl, la population restait sceptique devant cet étalage de théories et de complots supputés.

Un dernier regard à la foule et elle regagna les escaliers de la tour.

L'aguicheur Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 18/12/2007

Alcinoos qui ronflait au début des discours, ou qui était occupé à charmer un jeune homme en lui murmurant des paroles douces et amusante à l'orreille. Ses serviteurs lui firent signe qu'il serait temps qu'il se prononce également sur le problème sur lequel dialoguait les orateurs. Alcinoos vérifia d'abord si sa tenue était correct. Il voulait être le plus beaux (belles), et le plus prestigieux. Alcinoos avait trop bu d'elixir de beauté dans sa jeunesse, c'est ce qu'il se plaisait à dire! On lui répliquait alors si il existait un elixir de modestie...Alors Alcinoos répliquait que comme chancelier, que si cela existait, ces exilirs seraient interdits dans le royaume. Alcinoos s'avanca, brillant de ses bijoux et de ses vêtements colorés.

Malgré toute ces incroyables extravengences, Alcinoos était un homme bien habile en discours, et un homme d'action qui ne craignait pas de plonger dans les ennuis. Il prit la parole; sa voix était assez puissante pour se faire attendre de tous. Meme si la harangue était une activité peu populaire à Meznyl, Alcinoos était de la vieille école, et ce n'était pas tant le problème discuté qui importait, mais une occasion pour lui de se faire voir.

-Le Royaume de Meznyl serait t'il sans souverain? Je n'en n'ai pas étant informé pour ma part.Nos souverains sont des personnes sages, qui savent s'entourer des meilleurs éléments de notre royaume. Nous sommes au service de nos souverains et du royaume, ne laissons pas nos coeurs se troubler par des rumeurs qui sont probablement coloporter par le décadent pays de Laÿna, ce royaume qui faute d'hommes et de femmes de qualité est incapable de nommer un roi pour plus de quelques jours...

-Si notre souveraine en viendrait à disparaître réellement il ne faut pas s'en inquiéter, car dans leur sagesse les princes ont prévus leur sucessions et un testament secret, et moi Alcinoos, si il le faut je vous présenterai cet héritier.

-Quant au royaumes étrangers il ne faut pas prendre peur. Nos secrets nous protégent, les mystères sont nos meilleurs armes, les ténèbres des énigmes sont un doux manteau pour nous, mais une armure épineuse pour nos ennemis. Par la ruse et la magie nous les occuperons...et si cela ne suffit pas nous utiliserons la force!

-Si vous avez quelques problèmes mes bons amis, mes serviteurs et mes scribes sont prêt à vous écouter, le royaume est toujours bien protégé et dirigé. Maintenant retournons à nos occupations... Vive et Gloire à Meznyl!

-Que la pénombre du manteau des mystères nous soit favorable....

Alcinoos se tourna vers une bande de gamins qui cherchait à lui dérober son manteau pendant qu'il terminait son discours.

-Hela mon pourpoint! Cette étoffe venue du pays des Ailaigans vaut plusieurs talents d'argent, ne lui touchez pas!

Il tenta de s'approcher, mais trébucha sur les pans de sa grande robe poupre.

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