Parfums d'ailleurs

Non loin du centre ville, un peu éloigné des autres comptoirs, ce présentait une petite batisse relativement luxieuse.

Celle-ci portait le nom "Parfums d'aileurs" et était réputé pour être la meilleure boutique de parfum, d'épices et d'encens... Bien que celui qui la gère était devenu maitre parfumeur au fil des années, ca réputation portait quelques taches ineffacable, prétendant que cette homme bien qu'étant le nez le plus fin de tout le royaumes et les doigts les plus habile quand aux mélanges des différents ingrédients, n'en restait pas moins aussi froid que le marbre et personne jamais ne le vit rire

Certains tentèrent de ne plus aller dans sa boutique, mais il revienrent toujours, se rendant compte que son talent valait bien se petit défault

Rowane, toujours légèrement fâchée par ce qui lui était arrivé, entra silencieusement dans la boutique. Les odeurs des parfums, tantôt fortes tantôt si légères qu'elles faisaient penser à de petites plumes, la calmèrent un peu.

Elle avait besoin de parfum, la dernière bouteille qu'elle avait achetée à un marchand de Laÿna était pratiquement vide et la senteur ne lui plaisait plus vraiment.

La messagère était une femme de goût, elle savait ce qu'elle voulait, mais elle savait également ce qui plaisait aux autres. Une senteur légère, mais entêtante, quelque chose qui se grave dans les mémoires, quelque chose dont les hommes savent se rappeler, quelque chose de sournois, qui rappelle un serpent prêt à bondir.

°Je suis peut-être un peu trop difficile,° finit-elle par se faire remarquer en posant les yeux sur une petite bouteille ouvragée. Le reflet que lui renvoyait le verre de l'objet ne lui plaisait pas, sa joue était de plus en plus bleue.

Essayant de s'arranger un peu, elle passa une main dans les lourdes boucles de ses longs cheveux blonds. Ils sentaient l'automne, la feuille qui a séché paisiblement au soleil.

De sa voix la plus douce, elle appela un vendeur. Elle ne voulait pas se tromper de produit, sa vie, et les accords qu'elle emmenait dans les autres royaumes dépendaient de petits détails de ce genre.

un homme émistoufflé das une cape de soie fine noir s'approcha de la dame et s'inclina profondonément

"c'est un honneur de servir si belle demoiselle en ses modestes lieuxs"

il fit signe de la main attendant que cette si belle personne la lui tende pour la baiser

sa main était fine est gracieuse et s'harmonisait parfaitement au seul bijou qu'il portait a son annulaire, une bague sertit de diamant, sans doute de grande valeur, le cercle de celui ci était d'un métal blanc et pur, sans doute de l'or... bien que sa couleur soit douteuse quand au fait que cette matière est d'un rarissime dans se royaume

le reste de son corp était sous cape, sauf sa tête dont il venait de baisser sa capuche pour dévoiler des cheveux couleurs d'argent, son bas de visage pourtant toujours caché par un foulard de même matière que la cape

Devant l'attitude de l'homme, Rowane sourit, très légèrement, plus par habitude que pour autre chose. Il lui venait de plus en plus de gestes automatiques.

Elle n'avait pas peur et ne se montrait que très peu impresionnée par le fait que l'homme cache son visage. Après tout, elle venait bien d'une famille d'assassins et s'il tentait quoique ce soit, elle pourrait toujours lui planter son stylet dans un oeil.

°C'est un véritable plaisir de voir que notre royaume n'est pas peuplé que d'une bande de sauvages sans cervelle ° La messagère ne savait pas si le vendeur faisait cela pour la forcer à acheter ou pas.

Après cet infime instant de réflexion, elle reporta son attention sur la main de l'homme. Etrangement, la main du vendeur, qu'elle avait imaginé rugueuse ou tachée par les produits servant à la confection des parfums, était plutôt fine et gracieuse. Et l'anneau qu'il portait était d'une grande beauté.

°Une alliance ?° se demanda-t-elle avec un certain amusement imperceptible.

Avec délicatesse, la jeune femme tendit donc la main au marchand.

Avec la plus grande finesse, l'homme la prit et dépousa un doux baiser, meme si ses levres n'eut de contacts avec sa peau, une douce odeur s'y impregna

il se releva tout en souplesse et d'un geste lent et minutieux dégagea d'une main de sa cape pour dévoiler des habits tout aussi sobre que la cape mais travaillé d'une main de maitre, la finesse de celle ci s'admirant a l'oeil nu, on pouvait d'ailleurs présumé la douceur de ceux ci au touché

Sa ceinture portait un poignard simple et au coté de celui ci se trouvait une bourse déja fortement remplit

il glissa sa main dans son dos et un cliquetis de verres résonna, de toute évidence, plusieurs fioles se trouvait là

il en sortit une petite dont la couleur d'or pouvait présumé un produit de haute rareté et la déposa dans la main de la dame

"Veuillez accepter ceci mademoiselle, ce parfum s'alliera au mieux avec votre admirable beauté et vos yeux de satin..."

il s'inclina de nouveau bas et une fois relever se dirigea dans les rangé de fioles pour enfin arrivé au comptoir

" venez je vous prit, je vais vous présentez d'autres parfums qui devrait vous plaire au plus haut point"

il lui présenta un fauteuil qu'on aurait put tout aussi bien confonde a ceux trouvé dans le palais du roi

°Un poignard et une belle bourse, intéressant, je n'ai pas affaire à un idiot à ce que je peux voir°

Avec intérêt, Rowane observa la petite fiole. Si le parfum était à la hauteur de la couleur, ce devait être une véritable oeuvre d'art. Mais le fait qu'il lui soit donné gratuitement lui parut étrange, mais elle ne voyait pas quel intérêt pouvait avoir ce marchand à tenter de l'assassiner. Au pire, si elle avait trop de doute, elle pourrait toujours verser un peu du contenu sur un chat ou un chien pour voir...

°Ce serait trop sournois même pour un Aliagan°

Je vous remercie, votre bonté fait chaud au coeur, la voix douce de la jeune messagère raisonna un peu parmi les bouteilles.

Avec légéreté, elle se dirigea vers le comptoir puis s'installa dans le fauteuil.

°Je me demande bien pourquoi je ne suis jamais venue ici.°

Il ne fait aucun doute que votre métier n'a aucun secret pour vous et que vous saurez très bien me contenter.

A ses mots les yeux de l'homme pétillères pendant quelques instant mais son visages ne changea pas

" C'est un grand honneur que d'entendre sa de la bouche d'une si noble dame, j'en suis sincèrement honoré… mais j'y pense, vous n'avez encore point essayé mon parfum… mon bonheur atteindrait son comble en vous voyant le sentir"

il fouilla sous le comptoir sans la quitter des yeux et en sortit une boite qui pouvait loger aisément un poignard, les motifs d'or sur celle ci représentait deux dragon en plein conflit, sans que jamais ni l'un ni l'autre ne prit l'avantage

"voici… madame mon plus grand trésor"

il l'ouvrit, et a ses yeux se dévoila 3 fiole dans du velours, une était blanche, le deuxième noir, et la troisième était particulière, elle était elle aussi blanche, mais un dépôt noir donnait l'impression d'un brume a l'intérieur ne se mélangeant pas réellement au reste

"puis je me permettre de vous faire sentir une fois que vous aurez essayé mon cadeau ?"

Les yeux de Rowane s'ouvrirent un peu plus qu'à leur habitude. La boîte que venait de tirer le vendeur de sous le comptoir valait une belle fortune. Décidemment, ce vendeur devait être doué ou avoir une autre activité.

Si je peux vous faire plaisir d'une si simple manière.

Pour répondre aux attentes de l'homme, la jeune femme ouvrit, sans hésiter une seule seconde, la fiole de parfum. Puis, elle déposa un peu du liquide sur ses doigts qu' elle posa ensuite à ses poignets, son cou et ses lèvres. Le liquide avait un goût étrange mais rien de bien alarmant. De toute façon, la mithridatisation la protégerait des poisons les moins violents.

Elle soutint longuement le regard de l'homme avant de se décider à lui parler.

Je crainds que votre cadeau ne masque les odeurs de ces parfums. Ce serait vraiment dommage, votre trésor a l'air merveilleux. Les yeux noirs de la femme se fixèrent avec une rare intensité sur la dernière fiole, elle lui plaisait bien plus que toutes les autres.

Malgré les rumeurs, comme quoi cet homme ne marquait aucun sentiments, il marqua un sourire apparant sous son foulard

"vous m'êtes sympathique et c'est pour cela que je vous dévoile ceci… croyez moi mon cadeau est merveilleux et l'odeur en est aussi rare que magnifique, mais aucune odeur quel quels fut ne puis cacher les odeurs de ses trois parfums, il en résulte de…"

il marqua un arrêt et accentua son regard

"mais dites moi très cher… savez vous garder un secret ?"

°J'aurai donc réussi à arracher un semblant d'expression à cet homme.°

Amusée par le côté presque enfantin de la question, Rowane approcha son visage très pale de celui de son interlocuteur, comme si elle allait lui donner un baiser.

Je suis messagère du royaume d'Aliagan depuis trois ans, je sais garder des secrets, n'ayez aucune crainte. Ses lèvres bougeaient plus lentement que d'habitude et chacun de ses mots étaient accentués.

Elle pencha la tête légérement sur le côté, laissant tomber sa crinière blonde sur son épaule droite.

J'ai été l'élève appliquée de notre ambassadeur et des secrets, j'en ai entendu. Certains pourraient même réussir à vous glacer le sang.

Il s'approcha lui aussi si bien que leurs lèvres se toucèrent presque

"Connaissez vous la légende de se fameux dragon qui vivrait dans le Hindell ? Le seul et unique dragon qui vivrait dans tout le royaume…"

Ses yeux se fermèrent

"je présume que oui…Ceci est le résultat d'expérience d'un grand alchimiste aujourd'hui disparu, il était le maître de mon défunt tuteur, il me l'a lègué avant de mourir"

il ne bougea pas le moindre muscle, un silence semblait s'être lourdement posé

"le blanc résulte de la fusion entre le sang et la lumière… le noir quand à lui résulte de l'ombre toujours avec se fameux sang… quand au dernier"

il soupira, et garda les lèvres entrouvertes, laissant un blanc gênant, son souffle léger effleurait la peau de Rowane, pourtant il continua

" Non… oubliez le dernier, tout se que vous avez a savoir c'est que se sont des trésors qui ne doivent être jamais dévoilé… ils… ils renferment tous un pouvoir magique immense et il serait dangereux d'en boire mais le fait de l'utiliser comme parfum fait émaner de la personne une certaine… comment dirais je… obéissance ?"

Lorsque leurs lèvres se frôlèrent, Rowane garda pour elle un immense sourire.

°Je n'ai donc rien perdu de mon charme.°

Elle croisa les mains et écouta attentivement tout ce que pouvait lui dire l'homme. Après tout, toute information était bonne à prendre.

Lorsque le vendeur se tut pour la première fois, la messagère ne put s'empêcher de se faire quelques remarques.

°Intéressante histoire, dommage que je ne puisse la répéter à personne. On me rirait au nez, tout le monde sait bien que ce dragon n'est qu'une métaphore de l'ambition dévorante du roi Draggan. Empereur de Hindell l'éternelle, laissez-moi rire, Hindell n'est qu'un chateau de cartes prêtes à s'envoler au premier courant d'air. Rien à voir avec Aliagan, nous sommes ceux qui désignent les perdants des vainqueurs, nous sommes l'économie des royaumes !°

Puis, lorsque pour la seconde fois, il se décida à se taire, elle se dit que de tels élixirs devaient coûter si chers qu'il n'y avait que deux solutions. De un, le vendeur la barratinait pour se faire mousser et l'impressionner. De deux, son histoire n'en était pas une et il était le digne successeur d'un puissant alchimiste. Elle avait le choix entre croire ou douter entièrement de la véracité de ses propos. Il y avait toujours une troisième solution, mais elle l'avait écartée depuis longtemps.

En bonne Aliagane, Rowane ne montra aucune émotion lorsqu'elle sentit le souffle du vendeur lui caresser la peau. Elle n'était pas une de ces cruches de Laÿna qui se pâment dès qu'on les touche ou qu'on s'intéresse à elles.

Intéressant, ceci me rendrait parfois bien des services, mais je crois que le plus sage serait de ne pas dévoiler ce genre de trésors à n'importe qui. Ne vous a-t-on jamais dit qu'il faut se méfier des étrangers ? Rien ne vous assure que je n'ai pas l'intention de m'en emparer.


Elle décroisa les mains et se leva.

J'ai bien peur de devoir vous quitter. Je vais vous prendre deux bouteilles de votre merveilleux parfum couleur d'or. Veuillez m'en emballer une, elle fera un merveilleux cadeau.

l'homme sortit la fiole blanche délicatement entre son pousse et son indexe, celle ci se mit a scintiller

"Vous ne me croyez pas c'est ca... hum... cela est bien dommage..."

il s'assit lui meme lourdement dans le fauteuil

" alors... laissez moi vous faire un présent que vous ne regretterez pas"

il lui prit la main droite et lui mit la fiole dans la paume, celle ci émit une douce chaleuret scintilla de plus bellle

" Je vous l'offre, ne me demandé pas pourquoi, c'est ainsi... quand a faire confiance aux étrangers, ce n'est pas le cas, je ne fais confiance qu'en mon coeur"

il haussa les épaules

"et si vous souhaitez me voler les deux autres je serais contraint de vous tuer"

il se releva, alla derrière le comptoir et sortit deux fioles d'or

"avez vous de quoi payer ?"

Je ne vois pas ce qui vous permet de dire que je ne vous crois pas.

Sa voix mielleuse avait tous les accents de la sincérité. Ses grands yeux noirs devinrent étrangement rougeâtres.

Lorsque le vendeur s'assit dans le fauteuil, Rowane ne put s'empécher de trouver qu'il agissait bien familièrement avec elle.

Soyez rassuré, je ne suis pas une voleuse. Je n'ai jamais volé et je ne volerai sûrement jamais. lui dit-elle dans un sourire.

°Ose dire le contraire et ta tête, aussi charmante soit-elle, reposera sur ma cheminée°

Vous n'aurez pas à tuer une messagère du régent d'Aliagan.

Sa blanche main se porta à sa hanche. Là, caché dans les plis de sa robe dormait son stylet. Aucun oeil même bien exercé ne pouvait le deviner. Après tout, cela avait des avantages d'être fille d'assassin.

Dans son autre main se trouvait la petite fiole. Elle la trouvait belle mais un peu moins impersionnante lorsqu'elle était tirée de son étui.

Bien évidemment, j'ai de quoi payer. Quelle question.

°idiote°

il posa les deux fioles sur le comptoir, posa les coudes sur celui ci et posa lourdement sa tete sur ses deux mains assemblés

"alors dites moi très chere... que tenez vous dans votre main... vous avez de bien drole manières..."

il baissa son foulard dévoilant une cicatrice des levres jusqu'au menton, hélas celui ci cachait le coup et l'on ne pouvait voir jusqu'ou celle ci pouvait finir

"Vous etes imprévisible... j'aime bien les gens imprévisible mais vous vous emportez trop vite, cela ne fait aucun doute"

Si sortir ma bourse vous parait étrange, vous êtes le plus bizarre des marchands de Vaelya.

Elle posa sa bourse sur le comptoir. Elle était bien ouvragée et bien remplie, un cadeau de son ancien amant qui avait dû regertter amèrement de lui avoir fait un tel présent.

Combien vous dois-je exactement ?

Les yeux se posant tour à tour sur la petite fiole et les deux bouteilles, Rowane se demanda si elle allait réellement recommander cette boutique ou garder pour elle ce lieu.

Jolie cicatrice, je vous montrerais bien la mienne mais nous ne sommes pas encore assez intimes.

Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres, le regard pleins de charme... et d'envies

"nous pouvons le devenir si vous voulez..."

il se redressa de toute sa hauteur, remit son foulard et lanca

"donnez se qu'il vous plaira... a combien estimez vous ses deux fioles ?"

en ses mots, il rabattit sa cape qui cacha l'ensemble de son corp, ainsi que ses deux mains

*je me demande bien qui peux elle bien etre... mon maitre m'avait dit de ne pas tomber amoureux de la première venue*

C'est une offre plus qu'intéressante, mais j'ai le regret de la décliner... pour l'instant.

Des étincelles dorées semblèrent jaillirent des yeux de la jeune femme. Cette réaction, chez elle, n'était pas forcément toujours mauvais signe.

°Dire que cet idiot m'avait assuré qu'aucun autre homme que lui ne saurait jamais m'aimer ou ne serait-ce que me désirer.°

Rowane secoua sa longue crinière blond cendré avant de sortir le contenu entier de sa bourse, soit environ dix pièces de l'or le plus pur de Vaelya.

C'était une belle somme mais après tout, ce n'était pas vraiment son argent, elle n'avait aps fait la manche et ce cadeau, à l'époque, lui avait fait, étrangement, de la peine.

Ces fioles valent bien cette petite somme.

il regarda rapidement les pièces

"Cela est bon comme je vous l'ai dit... vous pouviez donner se qui bon vous semble"

il s'inclina profondément

"Veuillez m'escuser maintenant mais j'ai un parfum en attente... si je le laisse mijoter plus longtemps, cela pourrait le gacher"

il s'approcha d'elle jusqu'au moment ou il fut si proche de son oreille que l'humidité de ses lèvres toucha celle ci

il lui murmura

"faite attention avec la fiole blanche, cela est un secret que vous devez garder pour vous... au risque de gros problème que d'autres royaumes pourraient poser"

il se réinclina profondément et partie sans attendre de réponse en arrière boutique laissant la bourse sur son comptoir ainsi que le coffret encore fermé

°Il ne manquerait plus qu'il ne soit pas heureux. Si j'étais vraiment sournoise, je ne lui aurais rien donné.° Cette idée ne lui était pas passé par l'esprit, mais elle y penserait la prochaine fois.

Lorsqu'il s'inclina, elle fit de même. Moins visiblement, mais elle pencha légèrement la tête en avant en signe de respect envers lui.

Lorsqu'il quitta la pièce, elle regarda une dernière fois l'étrange petite fiole avant de la cacher au côté de son stylet. La lame, argentée et légère, apparut un instant mais c'était largement suffisant pour voir qu'il restait encore du sang dessus.

°Il me faudra en prendre plus soin à l'avenir.°

Elle récupéra son achat mais ne put s'empêcher de grimacer.

°Je lui avait demandé d'en embaler une.°

Sans bruit, elle glissa, bien plus que marcha, jusqu'à la porte et l'ouvrit avant de disparaitre dans la rue.

dans le centre ville, une détonation se fit entendre qui aurait put faire pensée etre celle d'une bombe

mais quand les gens remarquèrent que ce n'était autre que la parfumerie d'où émanait une fumé intense bleuatre, tout le monde se remit a ses occupations, après tout... c'était relativement courant et les gens commencait a s'y faire

et comme a son habitude, Erathor sortit de la boutique en suffoquant et portant de la tête au pied une jolie couleur turquoise

"KKEEUUFFFF KKEUUFFFFF KKEEUUFFFFFF, MAUDIT CET ARNAQEUR QUI M'A PRETENDU QUE C'ETAIT DES ORIGINAUX !!!!!"

il hurlait dans la rue, cherchant des yeux sans trop espérer cette fameuse personne qui était partit il y a fort longtemps

" AHHHH... MAUDIT ! SI JE TE MET LA MAIN DESSUS, GARE A TOI !"

iil criait de tout poumons, n'ayant aucune peur de la garde qui aurait put l'arrêter pour trouble public

il releva les yeux et remarquant quelques passant au regard déconfit, il leurs lanca

" qu'est ce vous regardez vous ? vouv v'lez mon portrait ?"

A ses mots, les gens continuait rapidement leurs chemins évitant son regard tueur bien que la pensée commune n'était autre que :

"mais comment il fait pour arriver a vendre avec un tel caratère ?"

Ce n'était pas la première fois que Saïseï se retrouvait à Aliagan, mais c'était la première fois qu'elle se retrouvait devant cette boutique.
C'était une belle bâtisse dont l'enseigne promettait un dépaysement certain: "Parfums d'ailleurs".

_Héhé! Je sens que je vais enfin trouver ce que je cherche.

Elle rentra donc dans la boutique. A peine avait-elle mis le pied à l'intérieur qu'une effervescence de senteurs vint envahir les narines de la jeune demoiselle. C'était bien difficile à décrire mais l'effet que cela produisait était un voyage au travers de Vaelya, de la terre profonde de Hindell au large sauvage de Laÿna.
Saïseï sentie sa tête tourner légèrement mais elle se repris et se dirigea vers le comptoir où se trouvait le gérant.

_ Bonjour.
_ Bonjour, répondit-il tout simplement.

Saïseï avait entendu parler du caractère peu chaleureux du dirigeant mais cela ne l'avait pas rebuter le moins du monde. Maintenant qu'elle était là elle ne comptait pas repartir sans ce qu'elle était venu chercher.

_ J'ai entendu dire que vous étiez un des meilleurs parfumiers de tout Vaelya. Je suis donc venu vous demandé de me trouver un parfum unique.
_ Alors vous avez frappé à la bonne porte, Madame.
_ Je n'en doute pas ou alors votre réputation en prendrait un sérieux coup mon cher Monsieur.

L'homme la regarda sans rien dire mes ses yeux exprimaient bine sa pensée. Saïseï aimait bien jouer avec les gens, elle attendit, donc, sa réaction tout simplement.
Bien que l'air était chargé de mille et une senteurs, l'air se chargea tout de même en électricité.

NDLA: Saïseï, Erathor n'est pas dans sa boutique, mais dans la citadelle. Il ne peut donc pas logiquement te répondre. De plus, il ne faut pas faire parler ou agir les joueurs à leur place. Tu ne peux faire cela qu'avec les PNJ.