Le marbre du palais a laissé place à la pierre, moins coûteuse. La muraille est basique et haute d'à peine trois mètres, large de deux, elle permet néanmoins aux gardes de faire des rondes.
En contrebas des murs, s'écoule paisiblement la Sinndelyn, avant de s'engouffrer sous ces derniers pour entrer dans la ville. Plus que servant à construire des douves, la rivière est garante de la survie des habitants, face au capricieux climat.
Garder la cité n'est pas de tout repos, et la chaleur torride qui s'y fait sentir, a tôt fait de faire apparaître des hallucinations devant les yeux des gardes désséchés par le vent étouffant du désert ainsi que par la poussière et le sable qu'il brasse.
Ainsi la cité a-t-elle son lot d'attaques farfelues, tantôt par des dragons de sable, tantôt par lucioles mangeuses d'hommes, si ce n'est par des hommes-nuages cracheurs de foudre.